mardi 27 décembre 2011

J'aime ni la télé, ni les jeux videos...

... mais parfois on peut faire de belles découvertes grâce à eux.

Tu n'as pas du réussir à passer à côté de la publicité pour le dernier Assassin Screed. Même en regardant à peine la télé j'ai réussi à le voir des dizaines de fois. Depuis ma soutenance OK j'ai un peu plus de temps, mais avec une semaine pour faire les cadeaux de Noël, et l'impression de liberté incroyable post thèse, j'ai pas passé un temps fou le cul dans le canapé, crois moi.

Ça fait 3 minutes, donc si t'en as marre, hésite pas, passe.


Moi je m'en fiche de ce jeu, j'ai pas de playstation, et de toute façon j'aime pas trop les jeux videos. Mais ce que j'ai adoré de suite, c'est la musique, celle du tout début.

Alors à force de le répéter à mon Baloo, il a fini par aller consulter son ami Google, et paf - ça a fait des chocapics - - si tu n'as pas compris la parenthèse précédente, c'est que tu es trop jeune, ou trop vieux ptet -.

Et donc le vrai morceau, c'est celui-ci, et il est canon.


Après Chinese Man Record pour Mercedes, je crois que la pub n'a pas fini de me faire faire de belles découvertes musicales...
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Je vais faire comme tout le monde

Et te souhaiter un très joyeux Noël !!

J'espère que tu as passé un bon réveillon en famille, que tu as bien mangé, et été gâté(e) par le papa Noël.

Moi j'ai eu de quoi faire d'encore plus jolies photos, alors j'espère avoir le temps d'aller du côté de ma mère pour pouvoir te montrer tout ça bientôt.

Des bizouilles
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mercredi 21 décembre 2011

Je va me faire taper sur les doigts, mais je reviens de l'enfer

Wui wui wui, je sais, j'avais dit que je revenais jeudi ou vendredi, sauf que :

  • ça faisait un mois et demi que j'avais même pas été faire les courses tellement je pouvais pas perdre 15 minutes de ma thèse, donc j'avais pas mis un pied dehors, et à chaque fois que je me détournais de mon pc, c'était pour aller me doucher, ou manger vite fait, donc quand j'ai senti flotter en moi ce vent de liberté à 13h jeudi, j'ai décidé de passer la journée dehors, puis la journée d'après, puis...
  • mon pc je suis collée devant depuis tout ce temps, tellement que je parle plus avec la bouche, je parle en azerty, alors une fois fini, je lai soigneusement rangé dans son sac, et après j'ai commencé une allergie, non, même une phobie en fait.

"Noooooooon n'ouvre pas ce sac, il y'a un monstre qui va en sortiiiirrr !"

Que je te raconte, une thèse en marketing c'est 100 pages d'étude sur un sujet, UN SEUL SUJET. Donc tu décris le sujet, tu te documentes, tu l'analyses en long en large et en travers, et après tu dis "bah moi, si j'étais à la place de l'entreprise qui vient de me prendre 6 mois en stage, je ferais ça" - et autant te dire, c'est pas du tout ce qu'ils vont faire -. Il faut donc raconter tout ça, devant ton tuteur de l'école et ton tuteur de stage dans un tailleur que tu mets 3 fois l'an, perchée sur des talons de 12, avec un air sérieux et professionnel, et surtout SUR DE TOI. C'est très marrant, si si essaye tu verras.

Pour rajouter de la drôlerie à l'exercice, dis toi bien que mon tuteur de thèse est américain, et ne parle pas français. Je suis une bille en anglais. Pour ses mails ça va, au pire google est mon ami, pour ses questions pendant ma thèse, j'avais pas de traducteur dans mon oreillette comme à la télé, c'était sportif.

Bref, malgré tout ça, tout le mondé était content, ils m'ont collé un A, et ils m'ont laissée partir heureuse et diplômée.
J'ai même pris une photo à la va vite en sortant de l'immeuble ou j'ai passé ma soutenance, la preuve : 


Je me sens libre, guillerette, et comme c'est noël, pas encore vraiment sans emploi. Bref, la vie est plutôt cool quoi.

Par contre une chose, je voudrais bien écrire ça noir sur blanc : je ne veux plus jamais - jamais jamais jamais - reprendre d'études.
Alors garde bien l'url de ce message quelque part sur ton pc, et le jour ou je sors une belle connerie du genre "tiens je ferais bien un MBA", recolle le moi sous le nez, et dis moi doucement mais fermement "t'en as chié, couillonne, alors reprendre des études, mauvaise idée".

Donc depuis j'ai trainassé à Paris avant de rentrer en pleine tempête - d'ailleurs le retour de Paris en association avec la SNCF fut épique, mais finalement pas si pire que ça, ils doivent avoir du sang neuf dans leur service relation client, la SNCF, y'a de l'amélioration -, j'ai vu ma Maman, et pis on a été voir un feu d'artifice sur la mer avec le père Noël dans un bateau - oui, en Bretagne, le père Noël n'a pas de rennes et de traineau, il a un bateau, comme tous les Bretons, c'est comme ça chez nous, c'est tout -. Tu crois que je divague, mais c'est faux, regarde :
Attention, la séquence qui suit contient des photos réalisées de nuit, avec un reflex sans flash, et non retouchées, si tes yeux piquent et pleurent, c'est normal
Là tu vois le bateau du père Noël, si tu fais un effort








A noter que les belles photos de feu d'artifice sont de mon Baloo, moi j'ai encore un regard plus enfantin qu'artistique devant ce genre de choses : je les regarde épicétou.

Après ce joli moment, on a fait le sapin qui allait avec, en plus. Je sais pas toi, mais moi j'adore faire les sapins, alors tous les ans mes parents m'attendent pour l'acheter, comme ça j'en ai 2 à faire avant Noël.



Toto - ou Tototte -, le chat sauvage de ma Maman,
 ça lui fait ni chaud ni froid, les sapins

Après mon horrible thèse, j'ai eu envie de changement, et malheureusement ça faisait 8 mois que j'avais pas vu le coiffeur, alors c'est eux qui ont morflé, donc j'ai des nouveaux cheveux, j'ai montré cette photo là à la dame :
En plus j'adore Sophia Bush

C'était le moment je me suis dit, mes cheveux étaient assez longs pour le tenter, mais pas assez pour que je le regrette, donc j'ai demandé. Et elle l'a fait. Enfin hier ça ressemblait à ça, mais déjà y'a que mon Baloo et mon papa qui m'ont dit que c'était joli, et aujourd'hui ça boucle, vu que j'aime tellement les brosses à cheveux que j'en ai même pas, et tout le monde se garde bien de me dire ce qu'il en pense, juste mon Baloo m'a dit "tu veux que je demande à ma soeur de te prêter son lisseur ?". Merci je vais d'abord ramasser ma dignité que tu as jeté par terre, dans le coin de la pièce, là, et après j'irai me pendre, ça me parait plus judicieux.

Mais en fait je m'en fous parce que même avec mes cheveux fous qui bouclent, j'aime bien ma nouvelle coupe.

Mais le mieux de finir une école qui a juste passé une année à te prouver que tu allais en chier toute ta vie, et de pas encore avoir de boulot, c'est que tu as le temps de penser à tout ce que tu as envie de faire. J'ai donc dressé une liste de toooooout ce que j'ai raté et que j'ai envie de faire maintenant que j'ai plein de temps :
  • Me mettre sérieusement à la photo
  • Reprendre l'équitation
  • Recommencer la saison 3 de Lie to me
  • Celle de Gossip Girl aussi
  • Retravailler ce blog pour faire un blog à 3 faces - c'est comme le méchant de Batman, sauf que c'est encore mieux - : une partie comme d'hab', en mode nombriliste total, z'êtes habitués, une partie photo, et une partie beauté - en plus que je me suis fait plein de cadeaux pour ma thèse en beauté, et que je vais avoir plein de temps maintenant -, ça te plairait à toi ? Ou tu veux que j'aille faire mes affaires photo et beauté ailleurs ?
  • Aller me promener à la plage
  • Essayer plein de nouvelles recettes, et les noter dans un cahier comme celui de ma Maman qui traîne tout le temps en cuisine - le cahier hein, pas ma Maman -
  • Avoir un rat qui cuisine, comme Ratatouille, c'est plus facile pour essayer les recettes et les noter en même temps
  • Aller voir Elsa, parce que bon, y'a un petit monstre qui va naître, et j'ai même pas encore vu sa grande soeur, mais lui je suis encore plus obligée - en plus j'ai un vernis pour toi cocotte -
  • Lire un peu
  • Prendre le temps d'essayer plein de trucs en maquillage, et plein de couleurs sur mes ongles
  • Apprendre à tricoter
  • Et à coudre, tiens
  • Jouer à la console aussi, je vais rattraper mon Baloo à Zelda
  • Aller traîner en ville
  • Revoir les amis qui sont dans le coin - d'ailleurs avis à toutes les Bretonnes ou celles qui passent dans le coin, ça me feraient très plaisir de vous revoir !!! -
  • Apprendre à dompter mes cheveux - vu que le carré plongeant en mode sauvageonne, c'est pas top pour les entretiens -
  • Rattraper mon retard d'un mois et demi de lecture de blog
Mais là, tout de suite, le grand défi, c'est de réussir à trouver des cadeaux de Noël à tout le monde - d'ailleurs je vous invite à me dire ce que vous offrez à vos hommes, parce que je trouve que mon mien est très très très difficile en cadeaux, et je galère -.

Aller, je vais jouer à la wii, j'te laisse.

Des bizouilles



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dimanche 11 décembre 2011

Je t'explique

Ça, c'est moi en ce moment :


Enfin ça j'ai très zenvie mais c'est pas raisonable
Ma thèse est supposée être rendue pour y'a deux jours, il me reste un budget à faire, calculer les résultats prévus des actions que je propose (et donc si tu comprends bien le marketing, si jamais ce que je propose me rapporte moins que le budget prévu pour la mise en place de la stratégie, j'ai juste un plan marketing de merde), et réécrire 20 pages que mon tuteur trouve pas top... sur une petite centaine de pages). Et puis préparer un oral d'une heure pour jeudi matin.

Je bosse du matin au soir à la nuit, je fais des cauchemars et/ou des insomnies, je me réveille la boule au ventre, bref, heureusement que c'est la fin.

Donc je réapparai jeudi prochain, ou vendredi, promis.

Des bizouilles
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dimanche 20 novembre 2011

Tu sais ce qu'on dit sur la vie...

Lorsque j'étais à l'école primaire, il y avait cette fille adorable qui était l'une de mes seules amies.

J'étais l'un de ces vilains petits canards à lunettes avec des dents en avant - depuis on a inventé l'appareil dentaire, et j'ai fait une rébellion aux lunettes, de toute façon ma vue s'améliore -, qui n'avait pas beaucoup de copines, qui jouait aux billes avec les garçons, et qui était un peu trop à côté de la plaque pour que la plupart des gosses l'aiment. Et tu sais comme les gosses sont cruels entre eux à cet âge là.

Cette fille là était gentille avec tout le monde. Une vraie crème. Je me souviens que j'ai passé beaucoup de mes récréations avec elle, et juste avec elle.

Je ne l'ai pas revu depuis le primaire.

La magie de Facebook aidant, nous avons plus ou moins repris contact il y'a maintenant plusieurs mois. On s'est envoyé un ou deux messages, histoire de prendre des nouvelles, on s'est dit qu'on irait boire un verre. Mais c'est comme d'habitude. On appelle pas. Pas parce que l'on ne le veut pas, juste parce qu'on a pas le temps, on y pense pas, on se dit que ça va surement la faire chier, on est pas souvent là - y'en a même une qui est partie vivre quelques mois au Chili, avoue que pour aller se boire un verre en Bretagne, c'est plus compliqué -.

Il y a quelques jours ma mère m'a appelé. Ma mère a cette habitude de lire les pages que je passe toujours dans les journaux, ces pages qui me pourrissent ma journée dès le matin, qui me dépriment si je découvre des noms que je connais, ou des gens bien trop jeunes pour y figurer.

Elle m'a appelé pour me dire que le compagnon de cette fille adorable était dans cette page. Un accident. 26 ans.

J'avais déjà conscience que la vie tient à rien du tout. Depuis le tremblement de terre Chilien, crois-moi, je m'en rends bien compte, et j'y pense tous les jours. Mais là ça m'a remis une deuxième claque. J'ai pensé à mon Baloo et à nos disputes, et je me suis dis qu'on était vraiment deux cons.

Ça arrive tellement vite, ce genre de choses. Alors j'ai eu de la peine pour cette fille, parce que c'est typiquement la personne qui ne mérite pas ce genre de malheur. Et tu veux que je te dise ? C'est toujours aux gens qui le méritent le moins que ça arrive j'ai l'impression.

Alors j'ai vérifié l'information, et après j'ai hésité.

Je voulais lui envoyer un petit message de soutien. Mais tu sais, je suis ce genre de personne maladroite avec la peine des autres, ce genre de personne qui ne trouve pas les mots, dit toujours ce qu'il ne faut pas dire, et finit toujours finalement en se disant "putain j'aurais mieux fait de me taire, quelle connasse je suis, merde" - et en plus je suis vulgaire, regarde moi ça -. Je ne voulais pas rajouter mes mots maladroits à sa peine, ou pire, avoir l'air complètement à côté de la plaque, ou passer pour une opportuniste qui débarque pour reprendre contact en plein deuil.

Et puis je me suis dit merde, si je venais de perdre mon Baloo, je crois que n'importe quel message me ferait du bien, même de quelqu'un que j'ai pas vu depuis une éternité. Je me suis dit que le plus important c'était de la soutenir, au moins un peu, de lui faire comprendre qu'une personne de plus pensait à elle.

Alors je l'ai envoyé, maladroitement, comme je sais bien le faire. Surement avec les mauvais mots, mais c'est fait. Et j'ai bien fait, parce qu'elle m'a répondu que ça lui avait fait du bien.

Depuis quelques jours, chacun de ses statuts Facebook me fend le coeur. Je n'imagine même pas le niveau de peine que t'inflige une telle épreuve. Je ne sais même pas comment on s'en relève. Je sais que beaucoup doivent le faire, mais j'avoue ne pas savoir ou ils trouvent la force de le faire. Je pense que quand on n'a pas le choix, on le fait et c'est tout, mais purée, là je regarde mon Baloo geeker sur sa wii avec son nouveau jeu Zelda, et j'espère de tout mon coeur que je n'aurais jamais à vivre ça, même si là tout de suite, Zelda, ça me sort un peu par les zoreilles - il y joue non stop depuis hier hein, il m'en parle, il écoute le cd qu'il a eu dans le pack édition limitée, et il arrête pas de dire que sa nouvelle manette dorée a trop la classe, je ne suis pas intransigeante, je saigne juste des oreilles à force d'entendre tout ça -.

Bref, tout ça pour encore répéter la même chose. Les petits problèmes du quotidien sont dérisoires. Les retards je ne sais ou, le ballon d'eau chaude trop petit qui fait terminer toutes tes douches en course contre la congélation, les connards qui te soulent par leur incivilité dans la journée, les règles de la langue française qui changent et te perturbent quand tu écris, le boulot ou les études, voire les deux en même temps, ce pc qui veut pas insérer les images ou tu veux les mettre sur ton fichier word, les gens qui ne pigent rien, qui te font la morale ou  donnent leur avis sur tout, les trucs qui marchent pas ou qui pètent, la pluie qui se pointe pile le jour ou tu dois faire un truc dehors, les petits problèmes de santé. Rien ne compte. La seule chose importante, c'est la vie.

Il avait raison Souchon, quand il disait "La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie".

Alors tous à tous les habitués de ce blog qui seront probablement les seuls à aller jusqu'au bout de ce post bien trop long, j'ai envie de vous souhaiter une tonne de bonheur. Profitez à fond de tout ce que vous avez. Et surtout faites en sorte de ne jamais avoir aucun regret.

Et comme je t'ai bien foutu les boules, je vais te consoler un peu en t'offrant la chanson que je mets systématiquement quand j'ai besoin d'être consolée, rassurée, de construire une bulle autour de moi dans laquelle tout va bien même si tout explose autour. C'est ma chanson, celle qui peut tout faire, celle qui m'endormait quand j'avais peur, celle qui me parle tellement qu'elle me suivra toute ma vie.


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samedi 29 octobre 2011

Le premier jour du reste de ma vie

Et voila.

Ce matin je me suis réveillée en me rendant compte que maintenant, tous les jours allaient être comme ça.
J'ai fini mes zétudes, fini mon stage.
Je viens d'être poussée gentiment dans le grand bain quoi.

A partir d'aujourd'hui et pour une durée indéterminée, je vais me réveiller le matin à une heure choisie par moi - bon j'ai une thèse à pondre en un mois donc ça sera pas tard - et en ayant ma journée "libre".

Sauf que je le ressens pas forcément comme de la liberté, un peu plus comme du vide.
Enfin si, le temps que je dois faire ma thèse, je pense que ça va être ressenti comme de la liberté, j'aurais de quoi m'occuper dans la journée, et assez de boulot pour être devant mon pc 8h par jour pendant un mois.

Après ce sera Noël.

Et après, ben rien.

Y'a plus qu'à espérer que ma recherche d'emploi débouche vite, parce que c'est un peu flippant, tout ce temps innocupé.

Oui je sais, j'ai toujours été un peu comme ça, j'aime pas trop avoir trop de journées sans rien faire. 2 semaines c'est cool, un mois c'est carrément angoissant.

J'aurais même pas de sous en plus.

Mais déjà, mercredi soir, je rentre en Bretagne, et ça ça va me faire beaucoup de bien.

La Bretagne pour une durée indéterminée, c'est déjà mieux non ?
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C'est les enfants qui vont nous apprendre la vie, un jour

Ce qu'on oublie trop souvent, c'est qu'on a été aussi des enfants, et qu'on a perdu ce joli côté.

- après les enfants ça a aussi des mauvais côtés hein, je te le fais pas dire -

Bref, aujourd'hui je suis un peu amère on va dire, et j'ai juste envie de dire au monde d'aller se faire voir.
Parce qu'aujourd'hui, je viens de me rendre compte d'une chose. L'hypocrisie en fait, c'est le meilleur moyen pour que les gens t'aiment.

Oui j'ai mis 25 ans à m'en rendre compte mesdames et messieurs applaudissez bien fort, tout le monde le sait mais y'a une seule connasse qui avait pas encore pigé. Et c'est bibi.

Je vais m’entraîner à être une grosse hypocrite à partir de maintenant. Et à dire plein de mal des gens derrière leur dos, parce que c'est ça aussi, être hypocrite.

Parce qu'un hypocrite c'est comme une cocotte minute, à force de se forcer à sourire, un moment faut ouvrir la soupape et faire descendre la pression, donc on dit ce qu'on pense, mais pas à la bonne personne. Et comme ça t'as un sujet de conversation avec les autres, et en plus tu es bien vu par tout le monde.

Bref, le fait est que c'est pas mon genre, donc je vais me contenter d'être appréciée par un bon tiers des gens, et pas trop par le reste. Ce sera tout, merci.

Tout ça pour arriver à un truc qui n'a rien à voir. Je viens de découvrir une vidéo choupi sur le blog de Mamzelle Geekette, et j'ai eu envie de la faire passer.

C'est une vidéo tournée par Action contre la faim. Enfin la branche espagnole d'Action contre la faim, donc il faut s'accrocher un peu pour comprendre, même moi y'a un moment ou elle parle trop vite pour moi - pis chuis pas habituée à l'accent espagnol -. Donc je te la mets, et je te traduis la chose derrière.

Donc la dame installe les enfants, et leur explique qu'ils doivent prendre des photos, mais que le photographe a pris du retard. Elle les laisse en leur disant qu'elle va chercher le photographe, et qu'elle revient dans 5 minutes, en attendant ils peuvent manger les encas posés devant eux. La suite n'a pas besoin de traduction...
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vendredi 7 octobre 2011

Je te préviens

Je suis en train d'agoniser des sinus, alors je suis chez moi et je m'ennuie. Je vais réussir à terminer la saison 8 des Frères Scott ce week end je pense - oui je regarde les Frères Scott, et alors ? -.

Il risque donc d'il y'avoir un ou deux billets sur ce blog ce week end, vu que j'ai tellement mal que je ne dors pas.

Alors bon les dernières nouvelles : j'ai eu 25 ans le week end dernier, même que j'ai été les fêter chez Mickey, histoire de me faire un anniversaire de grande fille. Je finis mon stage dans 3 semaines - ben oui j'ai dit non à l'exploitation -, et même que j'ai hâte parce que je rentre chez moi après.

En attendant de pouvoir rentrer chez moi, je t'invite à aller voir le blog de Nanou, qui a fait de jolies photos de mon coin de Bretagne et qui fait guide touristique rien que pour toi - 'fin c'est pas que le blog de Nanou, mais c'est Nanou qui est partie en Bretagne pour ses vacances -.

Et je t'invite aussi à aller écouter le merveilleux album de Ben Mazué, l'homme qui n'en finit pas d'émerveiller mes oreilles. Le 10 zoctobre, je fonce à la FNAC pour me l'offrir, c'est clair et net.

Et comme je suis une gentille fille, je te poste ici le dernier morceau qu'il a enregistré en acoustique, histoire que tu n'ais même pas à cliquer.


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samedi 24 septembre 2011

Stagiaire à vie ?

Le monde de l'entreprise, c'est un peu partout pareil j'ai l'impression.

Au Chili, ils ont cherché pendant plusieurs mois toutes les solutions qu'ils pouvaient trouver pour me garder encore un an mais sans m'embaucher hein surtout, ça coûte beaucoup trop cher.

Alors ils m'avaient finalement proposé une espèce de magouille ou je me retrouvais sans vrai statut, sans assurance santé, avec un salaire de misère, et à devoir payer mes billets d'avion pour venir et repartir. Et quand j'ai eu l'audace de refuser cette solution merdique, je me suis fait traiter d'ingrate parce que quand même, c'était  une super opportunité et ils s'étaient cassés le cul pour moi.

Mon stage se termine fin octobre. Et hier ma chef m'a proposé mine de rien de le prolonger de deux mois.

Honnêtement, ma chef directe est super et n'a aucun pouvoir là-dessus. C'est la directrice au dessus qui propose cette solution.

Mais sérieusement, c'est quoi cette manie de vouloir garder les gens en stage sans jamais leur proposer de boulot ?

A la filiale France de ma boite, là ou je suis actuellement, y'a juste aucune perspective. Et au siège international, deux rues plus loin, ils ne prennent jamais les stagiaires de la France parce que nos évaluations faites par nos maîtres de stage sont revues à la baisse par la directrice marketing avant d'arriver chez les RH. Donc un poste pour moi, c'est mort. Mais deux mois de stage en plus, là c'est cool, pas de problème.

C'est pas comme si c'était deux mois de plus pour me tester hein, en parlant avec une stagiaire hier, j'ai appris que ma chef avait dit plein de bien de moi aux autres chefs de produit, qui incitaient leurs propres stagiaires à prendre exemple sur moi - je vais plus me sentir pisser si ça continue, mouhahaha

J'ai presque un an et demi d'expérience dans le marketing opérationnel, en industrie pharmaceutique et dans l'industrie de la beauté et du luxe, il serait peut être temps qu'on arrête de me proposer des stages non ?
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dimanche 11 septembre 2011

L'angoisse

A un mois et demi de la fin officielle de mes études et du début officiel du chômage de ma recherche d'emploi, je prends conscience d'une chose qui ne m'avait jusque là jamais effleuré l'esprit.

C'est vachement facile de faire des études. On choisit un domaine qui nous intéresse, on essaye, on choisit l'école qui nous a choisit aussi, on bifurque pour rigoler, comme ça on a une double compétence qui n'intéresse pas grand monde mais qui fait son petit effet quand on sort comme ça, naturellement, en réponse à la question "tu fais quoi dans la vie ?", "oh moi je suis ingénieur en pharmacologie, et j'ai fait une année de marketing en école de commerce" - tu remarqueras quand même que je me la raconte pas trop, je dis systématiquement école de commerce, et pas HEC -.

C'est comme ça qu'on arrive après 7 ans d'études post bac - parce que j'ai retapé ma prépa en plus, pour retenter le concours véto -, à regarder ses diplômes en se demandant ce qu'on va bien pouvoir en faire, maintenant.

Parce que là faut choisir. Si je continue dans l'industrie pharmaceutique ou la cosméto, je vais probablement trouver du boulot plus vite, mais après plus personne voudra de moi ailleurs, comme le dis si bien une des chefs de produits de ma boite "si tu commences dans le parfum, après c'est fini, t'en sors plus".

Et si je bifurque dans un autre domaine, je vais galérer à trouver une boite qui prendra le risque de me donner ma chance, et il faudra que je fasse mes preuves plus que n'importe qui d'autre, et peut être pour me retrouver bloquée dans un autre domaine.

En fait j'aime pas l'idée que ton premier boulot conditionne le reste de ta vie. J'ai toujours été trop curieuse, et y'a des millions de trucs qui m'intéressent. Le problème, c'est que je pourrais surement pas tout faire, et que là tout de suite, j'arrive pas à identifier ce qui m'intéresse le plus dans ces millions de trucs. Et donc je peux pas choisir ce que je vais faire pour les 42 années de cotisation obligatoires si je veux pas finir à 85 ans à faire la manche dans la rue.

Parce que si je continue dans ma non envie d'enfant, j'aurais même pas la possibilité de faire culpabiliser quelqu'un sur ma situation dans le but de l'obliger à m'accueillir.

Et, cerise sur le gâteau, j'ai envie de rentrer à la maison. Dans mes rêves les plus fous, j'ai genre le boulot le plus intéressant du monde en Bretagne, j'ai une micro maison avec un jardin, j'ai ma voiture - parce qu'elle me manque, ma voiture - et y'a la mer pas loin. Sauf que tous les postes qui m'intéressent sont à Paris. Toutes les annonces que je remarque et pour lesquelles je me dis "celle ci je postule", c'est Paris. Et puis pas Paris-c'est-un-peu-au-bord-y'a-moyen-d'habiter-ailleurs-et-de-venir-en-voiture-le-matin, non, Paris genre Paris-pile-au-milieu-là-ou-ok-c'est-joli-mais-ou-tu-viens-en-métro-épicétou. Le Paris que je déteste quoi.

On se rend pas compte, quand on est étudiant, à quel point les choix sont faciles. Là maintenant ça y est, il va falloir vraiment décider, et moi j'ai pas envie.

J'ai que 24 ans, j'ai encore le droit d'avoir envie de plein de choses non ?
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jeudi 8 septembre 2011

Souvenirs

Autant j'ai détesté son album sorti quelques mois après le tournage de cette vidéo, autant là, en acoustique, je l'adorais. A l'époque j'écoutais son myspace en boucle, puis ils ont enlevé les morceaux enregistrés avec les moyens du bord, et ils ont mis les morceaux du fameux album, ceux avec des notes trop parfaites, sa voix sans vagues, et des violons qui s'entendent plus qu'elle. Alors j'ai arrêté d'écouter.

Ce soir j'ai eu besoin du souvenir de cette période là, quand je découvrais l'internet illimité dans mon premier appartement rennais. C'est probablement l'appartement que j'ai le plus aimé de tous ceux que j'ai eu, celui qui ne m'a jamais tapé sur les nerfs.

Ah si, l'hiver il faisait vachement froid quand même, et les canalisations se bouchaient plus souvent qu'à leur tour.

C'est dingue comme on oublie vite les mauvais souvenirs des belles périodes de notre vie.


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samedi 27 août 2011

Le mois d'août, c'est l'aventure, un peu

Quand tu fais du marketing pour une boite, quelle qu'elle soit, y'a un truc auquel tu ne peux pas couper : les agences.

Pour commencer elles passent leur temps à t’appeler pour démarcher, en te coupant en plein excel-super-compliqué-que-là-je-sais-plus-jusqu’où-j'ai-tiré-ma-formule-et-quelle-formule-d'ailleurs - ceux qui connaissent excel me comprendront très bien -. Mais celles avec lesquelles tu travailles, c'est encore pire.

Déjà les agences, ça me semble juste être la planque idéale pour les incompétents - je vais ptet postuler en agence tiens moi -. Bon d'accord j'exagère un peu, y'a des agences vraiment top, mais je dois pas trop bosser avec celles ci. Celles avec lesquelles je suis en contact, elles sont infernales, elles organisent des trucs mais qu'à moitié, elles pensent à rien, elles savent pas faire plein de choses. Et faut sans arrêt leur rappeler ce qu'elles doivent faire.

Globalement, y'a un truc que j'ai remarqué, c'est que plus elles sont grandes, moins elles sont efficaces. Parce exemple le mec qui nous organise des soirées pour une marque en ce moment, qui est tout seul dans sa maison, il dépote. Il m'appelle tous les jours pour me faire un bilan, me propose sans arrêt de nouveaux lieux, est hyper réactif sur toutes les créations de flyers qu'il me présente. Il dé-chire.
Mais les agences ou ils sont beaucoup, c'est facile, suffit de dire "bah je sais pas c'est pas moi qui m'occupe de ça", et paf, l'argument imparable, "c'est pas moi".

Le truc c'est que tu peux faire le tour de la boite, c'est jamais eux. Alors tu te retrouves avec la première personne que tu as eu et essaye de lui dire diplomatiquement que, quand même, là, ils pourraient se bouger le cul, ils sont payés assez cher pour ça.

Ce mois-ci ma chef était en vacances, et là chef de ma chef aussi. Et moi j'avais une pub TV à lancer, sans chef.
Je te raconte pas la galère. Alors on exclue le fait que ça a été vraiment la misère de récupérer le spot et de le mettre aux normes françaises, de le faire valider et de l'envoyer à toutes les chaines, parce que ça c'était le boulot normal, juste c'était la première fois que je le faisais et j'avais personne pour m'aider.
Mais ça c'était fait une bonne semaine avant la diffusion du spot, et j'étais super fière, bon j'étais restée jusqu'à  tard plusieurs soirs de suite, mais c'était fait.

Le truc, c'est que c'est une agence qui gère sur quelles chaines est diffusé le spot, et entre le moment ou tout à été envoyé et la diffusion, ça a changé. Et bien sur ils ont envoyé le mail à ma chef en vacances, mais pas à moi.
C'est donc en allant fouiller dans sa boite mail que je découvre la grande nouvelle. J'appelle alors l'agence n°1 pour lui demander qu'est-ce-que-c'est-que-ce-bordel. Et là je découvre -bis-, que depuis le mail que j'ai trouvé dans la boite de ma chef, y'a eu une deuxième mise à jour qu'ils ne lui ont même pas envoyée. "J'te l'envoie", qu'il me dit le type. Bah oui t'as plutôt intérêt, c'est pas comme si y'avait 6 chaines en plus qui n'ont pas notre spot à quelques jours de la diffusion.

A ce moment là, les zennuis ne faisaient que commencer.

J'ai donc appelé en urgence l'agence n°2, qui nous fais les bandes pour les envoyer aux chaines. Elle m'envoie un devis, et là j'ai une alarme qui s'allume dans le dedans de ma tête.

"Tiens c'est bizarre, ils le facturent 2 nouvelles cassettes pour des chaines qui font partie du même groupe et ont donc la même régie que celle a laquelle on a déjà envoyé une cassette".

Je les appelle, et là ils me répondent leur sempiternel - t'as vu pampelilune, moi aussi je l'ai placé - "je sais pas", ce qui me laisse un peu...sur le cul. C'est pas leur boulot, à la base ?

J'appelle donc l'agence n°1, au cas ou eux, ils sachent.

Et là le monsieur me dit "nan mais là je pense qu'ils essaient de te rouler". Super.

Je vais donc fouiner chez les autres marques "dis tu me montrerais un devis pour des bandes antennes pour ton spot TV steuplait ? C'est pour comparer avec mon mien".

Et donc dans ce fameux devis je vois que pour les 4 chaines pour lesquelles on voulait me faire payer 3 cassettes, y'a besoin que d'une.

Je rappelle donc l'agence n°2, et la fille me répond de nouveau qu'elle sait pas, que ça a peut être changé depuis. Sauf que l'autre devis il date d'il y'a genre 3 jours, madame.

Et là le comble, elle me demande mon contact sur la chaîne. C'est pas eux qui sont supposés les avoir, les contacts ? Fin je bosse pas dans l'audiovisuel moi, j'essaye juste de faire en sorte que ma foutue pub passe bien à la date et à l'heure à laquelle elle doit passer.

Je rappelle l'agence n°1, qui me rie au nez. Ben oui monsieur je sais bien que ces imbéciles sont supposés avoir des contacts, mais ils me demandent quand même de leur en trouver.

J'ai finalement rappelé l'agence n°2 excédée, en leur disant que quand ils envoyaient la cassettes dans leur régie, il devait bien y avoir un nom dessus, et que même, ils avaient forcément un numéro de téléphone à appeler, c'était pas possible sinon - oui bon OK j'avoue j'ai un peu oublié d'être diplomatique sur le coup, mais je suis restée polite, tout ça, et c'était nécessaire -.

Et finalement, le lendemain, j'ai reçu un mail me disant que effectivement y'avait pas besoin de faire ces 2 cassettes, avec en pièce jointe un nouveau devis beaucoup moins cher, mais alors par contre ils faut que j'envoie le planning de diffusion à la régie.

Nan mais attends, c'est une régie, s'ils ont pas déjà le planning de diffusion, ils sont là pourquoi les mecs ?
Retéléphonage à l'angence n°1, qui me rerie au nez. Et qui téléphone elle-même à la régie pour me dire ensuite que le planning ils l'ont déjà, qu'il faut juste que l'agence qui leur a envoyé la première cassette leur envoie un mail disant que celle ci est valable pour toutes les chaines du groupe. 

Et ben crois-le ou non, mais j'ai eu un mal de chien à leur faire envoyer ce foutu mail, à l'agence n°2.

Et tiens, sinon cadeau, une photo de la tour Eiffel pas retouchée, que mon Baloo il aime beaucoup, et qu'elle est de moi.

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dimanche 7 août 2011

J'ai testé pour vous...

Je sais pas toi, mais perso quand j'ai pas le moral, j'ai des trucs un peu nazes pour essayer de le récupérer.

Et bon, là comme ça fait depuis mardi que j'ai de l'eau dans les yeux quasi toute la journée et que je noircis des pages de mon carnet de questions sans réponses, ce qui me met encore plus d'eau dans les yeux au final, alors que d'habitude ça m'aide, j'ai décidé qu'aujourd'hui c'était juste pas possible de continuer.

J'ai quand même rajouté 2 pages de questions au carnet, mais j'arrive toujours pas à prendre de recul sur ce que j'écris.

Alors bon aujourd'hui, ayant été lâchée par une stagiaire de ma boite avec laquelle on avait prévu un truc, j'ai essayé de voir mon cousin mais il était occupé, donc je me suis rabattue sur une promenade avec Sony, mais il pleuvait, et perso déjà être toute seule dans Paris avec un appareil à 500 boules, ça me rassure pas des masses, mais en plus s'il pleut, je lâche l'affaire.

Alors j'ai fait ce qu'on fait toutes, j'ai été faire les magasins.

Ça marche bien ça généralement, plus les sous partent et plus le moral remonte, pas pour vous ?

Sauf que bon, c'est Paris, et au bout de 5 minutes j'ai vu un type devenir fou aux Galeries Lafayette et essayer de mettre des stands par terre. Et donc se faire éjecter bien violemment par la sécurité, forcément.

Et comme Paris c'est le royaume des cons, y'avait des gens pour raler "c'est parce qu'il est noir que vous l'avez mis dehors, gnagnagna". Non m'dame, c'est surement parce qu'il allait mettre le magasin par terre, enfin je dis ça je dis rien. Et j'ai rien contre les noirs hein, les gens qui me connaissent le savent bien.

Donc voila, moi qui déteste sentir l'énervement chez les gens, j'avais juste envie de rentrer me terrer chez moi en pleurnicher que tout le monde c'est des cons.

Mais j'ai dis non, et je suis rentrée chez Kookaï. Les fringues, ça remonte le moral non ?

Ben non, pourtant chez Kookaï je trouve toujours des fringues qui me remplissent de bonheur pendant des semaines, en période de soldes, je me ruine littéralement chez eux, si Kookaï me remontait pas le moral aujourd'hui, rien ne pourrait le faire. Ou aucune autre boutique de fringues en tout cas.

Je suis sortie quand même avec un sublime haut qui est juste insupportable à mettre. Même la madame de la caisse en le voyant elle m'a "ah vous avez réussi à l'enfiler ?". Oui m'dame, mais j'ai bien du passer 10 minutes à trouver comment, mais une fois mis il est canon, faut juste avoir le temps quoi. Du coup elle m'a filé une carte de fidélité, que j'avais jamais eu vu que j’achète toujours pendant les soldes.

Bref, tu t'en fous de ça. Le truc c'est que même quand l'achat de fringues ne marche plus, que reste t'il ?

Pour la phrase précédente, fais là dans ta tête avec une de ces musique de scénario catastrophe des documentaires M6.

Et bien j'ai trouvé un truc qui marchait encore mieux que Kookaï : la FNAC.

Oui oui tu as bien lu, l'antre du geek no-life fut la seule chose capable de me remonter un poil le moral aujourd'hui.

Alors déjà oui, je suis le genre de nana qui aime bien traîner à la FNAC. Je commence généralement par faire un tour dans le rayon photo, admirer tous les trucs qui coûtent un bras qui pourraient se greffer à Sony quand j'aurais un peu plus de maîtrise de la bête et beaucoup plus de sous.

Et après je vais dans les CD.

Le truc que j'aime à la FNAC, c'est cette fabuleuse idée qu'ils ont eu de te mettre tout un panel de CD à 7 euros, les 4 pour 20 euros. Parce que ça rend les CD accessibles - et les artistes pauvres, aussi -.
Avant c'était de temps en temps sur de courtes périodes, mais ils ont bien pigé que ça marchait à bloc leur truc, et du coup maintenant t'as tout le temps des centaines de CD compris dans l'offre.

Et j'ai craqué. J'en ai trouvé 4 dans le tas que j'avais envie de m'offrir depuis quelques temps - oui parce que je fais partie de ces gens ringards qui adorent avoir les vrais CD et qui ne téléchargent rien -.

Et j'ai pris ceux-ci :






Pour le dernier, j'ai pensé à Elsa.

Et faut avouer que les CD, ça marche vachement mieux que les fringues. Parce que là mon haut de pouffe, ben déjà va falloir qu'il fasse beau pour que je puisse le mettre, et surtout va me falloir une soirée - encore qu'au boulot, tout le monde est tellement looké que je pourrais jamais être too much -. Alors que mes CD, en rentrant, hop dans le pc, et à fond les ballons dans l'appart - je sais, on dit plus à fond les ballons depuis genre 15 ans, mais on s'en balance aujourd'hui on a dit - et ça remonte bien le moral si tu les choisis bien - genre ne t'offre pas un album de Saez quoi, ni de Noir Désir, à moins de vouloir ouvrir les vannes -. Et même que c'est celui de James Morrison, sur lequel j'ai un peu hésité, que j'écoute en boucle depuis.

Regarde comme il déchire, James.

Bref tout ça pour dire, si tu es une fille et que tu aimes la musique, ne te rues pas chez Kookaï à la moindre goutte d'eau - ou cascade - qui sort de tes yeux, tu peux aussi aller à la FNAC, et ça peut te coûter moins cher - bon c'était pas mon cas aujourd'hui, mon haut de pouffe étant à un prix ridiculement bas -.

Des bizouilles
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samedi 6 août 2011

Se foutent quand même un peu de la gueule du monde, la CAF

Quand j'étais encore qu'une étudiante en marketing dans le sud parisien, je recevais des aides de la CAF des Yvelines pour la maison qu'on habitait à 7.

En déménageant, évidement j'ai signalé de suite mon "changement de situation", vu que dans le centre de Paris, mon loyer doublait, et que donc j'avais un peu beaucoup besoin des aides en conséquence.

Ça fait 3 mois hein.

Cette semaine j'ai reçu une lettre me donnant mon nouveau numéro d'allocataire. Youpi.

Aujourd'hui je reçois une lettre de la CAF des Yvelines, me disant qu'ils avaient bien pris note que je quittais mon logement en Mai. Et donc qu'ils m'avaient versé des sous en trop.

Pourtant c'est pas faute de leur avoir dit hein, en leur envoyant mes papiers pour recevoir les aides il était bien notifié que je partais en Mai, et en plus j'ai fait mon changement de situation début Juin.

Mais alors le mieux c'est que je leur dois des sous, mais que j'ai toujours pas de nouvelles des aides que je suis supposée percevoir depuis 3 mois hein.

Des fois j'ai quand même envie de les appeler en leur demandant s'ils sont réellement au courant de combien coûte un loyer sur Paris, et de combien gagne un stagiaire...

Faudrait leur dire, quand même, que bon, oui c'est déjà bien qu'on ai des aides, mais quand on compte sur ces aides pour vivre, ben on les attend quand même impatiemment.

Remarque d'ici à ce qu'elles arrivent, je serai au chômage, ça fera comme un cadeau d'entrée dans la vie "active", un peu, mouhahaha.
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samedi 23 juillet 2011

Et voila

On s'y attendait tous un peu, mais la nouvelle remue quand même quelque chose en moi.

Je ne vais pas vous mettre une vidéo d'un de ses derniers concerts montrant sa déchéance et l'état dans lequel elle était rendue.

Non j'ai choisi cette vidéo là, non seulement parce que sa voix est magnifique, mais aussi parce que cette caméra ne ment pas. Malgré le maquillage et la coiffure trash, son visage montre combien elle était jeune, Amy. Et c'est l'une des seules vidéos sur lesquelles on s'en rend compte à ce point.

Et aussi parce que c'est l'une des rares vidéos sur laquelle on peut la voir sourire.


Amy Winehouse: Rehab a cappella par senzadenti

RIP Amy Winehouse, sa courte carrière aura tout de même marqué notre génération je pense.
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mardi 19 juillet 2011

Vous êtes émotive ?

J'ai eu rendez-vous chez mon médecin tout neuf.

Enfin même dans son appartement, parce qu'il a son cabinet dedans en fait. Ca fait un peu - beaucoup - bizarre de passer dans son salon avec les photos des enfants et tout pour entrer dans le cabinet, si j'étais médecin je pourrais pas, mais je suis pas médecin, donc le débat est clos.

Il est trop bien mon médecin tout neuf, je le garde.

Il m'a gardée 45 minutes le temps que je lui raconte mes malheurs - c'est long à raconter, 8 mois de malheur de santé -. Il a posé des questions. Et après il m'a ausculté.

"Vous vous déshabillez, slip et soutien gorge".

J'aime pas ce moment là. Déjà on dit plus slip pour une fille depuis que les dinosaures ont disparu, monsieur mon médecin tout neuf, et en plus finalement vous aviez pas trop besoin que j’enlève mon pantalon.

C'est comme à la plage qu'il faut se dire, sauf que le monsieur que tu connais pas te met les mains dessus et t'accroche des trucs aux bras pour prendre des mesures.

Mais quand même. J'avais raison, il est vachement plus mieux que l'autre. Ou alors il est au moins plus fin psychologue. Parce que l'autre il m'a dit direct "tu vas à l'hôpital faire l'examen méchant" et forcément j'ai fondu en larmes dans son cabinet. Ben mon médecin tout neuf il m'a dit "moi j'aime pas sortir l'artillerie lourde pour les jeunes filles de 25 ans - 24 monsieur - donc t'es dispensée de l'examen méchant au moins jusqu'en septembre, et pis avant j'en ferais d'autres pour essayer de l'éviter, quand même" - bon il l'a pas dit comme ça, on est d'accord, mais l'idée y est -.

Tu vois qu'il est trop bien.

Et pendant qu'il prenait ma tension avec sa machine de feignasse - tu sais celle qui prend ta tension toute seule, lui il a pas à gonfler le truc, tout ça -, il me sort "oulala, vous avez le coeur à 92, c'est normal".

Oui m'sieur, j'ai le coeur qui bat beaucoup, je vais crever à 35 ans, tout va bien. Mais c'est normal, ça a toujours été comme ça.

Je me souviens le médecin quand j'ai passé mon permis bateau ça a failli pas passer, cette histoire de coeur, il était à deux doigts de pas me signer le papier, cet imbécile.

"Vous avez des sueurs ?"

Euh, non, pas particulièrement, enfin pas plus que les autres j'ai l'impression. Même que quand il fait que moins de 25 degrés je mets pas d'antitranspirant plein de méchant sel d'aluminium qui donne Alzheimer mais juste du déo, et même que je me sens fraîche quand même.

"Vous avez souvent des palpitations cardiaques ?"

Ah ben ça, oui.

"Vous avez souvent les mains qui tremblent ?"

Bah à peu près à chaque fois que je me sens un peu stressée.

"Vous êtes émotive ?"

Naaaaaaan, du tout. Je pleure et rie sans arrêt, j'arrive même à faire les deux à la suite, voire en même temps, et je me fâche avant qu'on ai eu le temps de s'en rendre compte.

Bon y'en a au moins un qui a fait le rapprochement entre tous ces symptômes physiques bizarres que je me trouvais, et qui a tenu compte de tout ça avant de me faire les examens et de me donner un traitement.

Il est trop bien, j'ai dit.
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lundi 18 juillet 2011

C'est quand même un peu nul d'être stagiaire

Ce matin, ayant été embettée par mes problèmes de santé ce week end, je me décide à appeler le gentil médecin conseillé par un pote à mon Baloo. Je l'appelle dès l'ouverture du cabinet, pour essayer d'avoir un rendez le plus vite possible, et surtout en dehors de mes heures de travail.

C'est raté, sa secrétaire elle a que demain 16h30 à me proposer. Ben je prends hein.

En arrivant je le dis à ma chef, et là bug.

"Ah oui mais non tu comprends avec l'assurance t'as pas droit de sortir avant 17h, et puis là c'est souvent -bah oui, moi aussi je préférerais voir moins de médecin crois moi chef - et les autres eux ils s'arrangent quand ils doivent voir un médecin ils font pas ça pendant leurs heures de boulot".

Oui, soit. Mais les autres, ils ont des RTT pour prendre des demi journées - je l'ai pas dit, j'aurais ptet du -.

"Donc si y'a pas moyen de prendre un rendez-vous après 17h, ben faut que tu te fasses arrêter une demi journée".

Je crois qu'elle essayait de me décourager là, sauf que bon moi il faut que je le vois ce médecin, donc j'ai dit que j'allais faire ça.

Récapitulons.

Je suis stagiaire pour 6 mois, j'ai pas droit à un seul jour de vacances. Bon ça arrive.

Sur ma convention de stage, y'a écrit que je suis aux 35h. Dans la boite, les gens qui sont aux 35h badgent. Donc s'ils font des heures supp, ils peuvent les rattraper en prenant des RTT.

Ouais, sauf les stagiaires. Parce que les stagiaires font 35h, et pas une de plus.

Je fais minimum 8h par jour, et 8 x 5, ça fait pas 35. Mais les minimum 5h que je fais en plus, elles n'existent pas. Pire, elles sont illégales.

Alors quand il s'agit de respecter les règles pour m’empêcher d'aller chez le médecin, y'a du monde hein. Pour ce qui est de respecter les règles quant au temps de travail des stagiaires, tout le monde ferme les yeux. Les stagiaires font 35h, point. Donc pas de RTT, épicétou.

En attendant bah je vais perdre une demi journée de salaire, et j'ai vraiment pas besoin de ça, plutôt que de m'absenter 1h30, temps que j'ai déjà rattrapé en heures supp des dizaines de fois.

Et dire qu'il lui suffirait juste d'appeler les RH en disant "ma stagiaire prend une demi journée de RTT aujourd'hui" pour que je puisse partir sans perdre cet argent là...

Les multinationales, c'est fini, je te le dis.

Plus le temps avance, et plus je me dis que j'aurais mieux fait de pas m’endetter sur 7 ans pour ça, je trouve ça absurde, c'est pas un métier qui me ressemble en tout cas.
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dimanche 10 juillet 2011

Il est temps

Alors déjà avant de commencer je tiens à dire que tous vos commentaires sur mon dernier post m'ont fait bien plaisir, ça motive à continuer à écrire d'avoir des réactions comme ça. Merci beaucoup.


Bon, je me suis fait remonter les bretelles dans les commentaires de mon dernier post par TiteZa.

Il est vrai que je n'ai pas répondu à tes questions. Toutes mes excuses.

Je vais donc aujourd'hui t'offrir une place de choix en consacrant ce post à te répondre, parce que tu le vaux bien - non ceci n'est pas un indice concernant la boite dans laquelle je suis en stage, j'ai raté les entretiens pour celle ci -, et parce que ça sera beaucoup plus facile pour toi de retrouver mes réponses en première page plutôt qu'en commentaire sur un post d'il y'a deux mois.

La question était donc : Et alors ça te plait ou pas ce milieu ? Cette cosméto, Panam, la jungle, toi la petite bretonne ?


Alors bon, je vais d'abord crier haut et fort ce qui me vient immédiatement en lisant ça :

JE HAIS PARIS !!!!

Ca, c'est fait. Non mais sincèrement. Le bruit, tout le temps, les gens énervés, impolis, irrespectueux, le trop plein de gens, le métro, la saleté, les odeurs - et j'ai le nez très fin en plus, c'est un cauchemar -, les prix de tout, le rythme de vie que cette ville m'impose. C'est insupportable.

Tiens un exemple, cette semaine je suis passée un midi au stand Kookaï des Galeries Haussmann. Une fille qui regardait un rayon se retourne d'un coup et me rentre dedans, je dis pardon, et continue ma recherche dans les rayons, la pétasse se met en face de moi, elle avait un de ces horribles chignons perchés sur le sommet du crane, hyper à la mode en ce moment, qui lui donnait l'air encore plus con qu'elle ne l'était déjà.
"Et pardon, non ?"
"Ben si si, je l'ai dit"
"Ah bon", quelle me fait, mais ça se voyait à sa gueule qu'elle en croyait pas un mot.
D'un coup j'ai eu envie de lui dire "ben si, je l'ai dit, mais je commence à le regretter, un "regarde ou tu va, sale connasse" aurait visiblement été plus adapté", mais comme je suis polite, je me suis retenue, je me suis contentée de la traiter de connasse dans le dedans de ma tête, et j'ai changé de stand, son chignon me faisait déjà tellement pitié que j'allais pas en rajouter quand même, mouhahaha.

Je veux bien croire que Paris a de très nombreux avantages, et je comprends aussi ceux qui aiment y vivre, mais c'est trop de changement pour moi, et trop d'inconvénients que ne compensent pas les avantages. Peut être que d'ici la fin de mon stage j'aurais changé d'avis, mais pour l'instant Paris et moi, c'est juste une obligation, pas un choix.

La cosméto par contre c'est marrant. Pis ma chef est vraiment géniale, elle me réconcilie avec les chefs - faut dire que jusque là j'avais pas vraiment eu de chance...-. C'est super sympa aussi de travailler dans un milieu plus fun et plus glamour que la pharmacie - et mon bureau est beaucoup mieux décoré, je suis passé d'un tableau explicatif des différents types d'acné et leurs traitements à un bureau plein de produits de luxe et d'affiches de parfums-. Bon après bonjour la diminution de salaire hein, on peut pas tout avoir.

Bon le seul gros inconvénient c'est que c'est que des filles, et que les chuchotements ça y va. Et encore en marketing ça va encore, aux relations presse elles sont infernales, je les entends toute la journée - mon bureau est le dernier estampillé "marketing" dans l'open space, et derrière y'a les relations presse. Et sincèrement c'est du lourd, je savais pas qu'on pouvait critiquer autant de choses chez les autres. Le moindre trait de caractère des gens est commenté - sans la présence de l'intéressé hein bien sur - en long en large et en travers.

Et moi tous ces sourires alors que ça taille par derrière, ça m'insupporte. j'avais encore jamais été aussi immergée dans un monde de nénettes, ben je sens que je vais pas y rester longtemps, parce que ça me gave, quand même.

Et puis mine de, je me rends compte que je suis pas faite pour rester toute la journée à mon bureau. Les journées que j'aime le plus au boulot, c'est celles ou on organise des trucs, genre soirées de formation, opérations en point de vente. C'est donc comme ça que je me suis rendue compte que l’évènementiel, ça me plairait vraiment bien.

Donc affaire à suivre...

Ça te va comme réponse ?
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mercredi 22 juin 2011

Tu sais ce qu'on dit sur les imbéciles et les avis ?

Bah contre toute attente il semblerait que je sois pas si imbécile que ça.

Ça m'arrive pas trop trop souvent de changer d'avis, surement parce qu'avant d'avoir un avis, j'étudie lentement la question. Et pis une fois que j'en ai un par contre, j'aurais beau avoir tord, je dirais pu le contraire, j'ai choisi j'ai choisi, épicétou.

Je déconne quand même...

Bref, on est mercredi - enfin je crois, si si c'est bon - - note à moi même, arrêter d'écrire absolument tout ce qui me traverse l'esprit -, et le mercredi, enfin pas tous parce que des fois j'oublie, c'est le jour de l'album - du mercredi, donc -.

Ouais je sais je suis reloue aujourd'hui.

J'avais présenté cet album comme, je cite, de la musique "pas très intéressante".

J'avais un peu tord quand même.

Parce que l'autre jour, j'avais juste besoin d'un truc calme, d'une bulle, de quelque chose qui me détende. Et bon, j'ai pas beaucoup ça dans ma collection de CD - pourtant elle est conséquente, ma collection -.

Alors je me suis dit, "tiens, et si j'écoutais cet album ?".

Ça m'arrive des fois, de me mettre à écouter des albums qui me plaisent pas plus que ça à la base, mais juste parce que je sais pas, j'ai envie.

Et bien une semaine après - hier en fait -, j'allais demander à la fnac s'ils l'avaient.

Ils l'ont pas en fait, c'est pas assez connu, faut l'importer avec une boite au nom chelou, ça doit être slovaque, un truc comme ça.

Je déconne encore hein - enfin pas pour le fait que je doive l'importer, malheureusement -.

Enfin donc, je pense que je vais me l'importer des Stazunis.

Parce qu'en fait j’arrête pas de l'écouter. Et j'avoue que "Simple as it should be" est ma préférée de toutes. Parce que mine de, je trouve les paroles vraiment jolies, et la voix qui va avec parfaitement adaptée.


Et si tu veux écouter l'album, c'est par ici.

C'est Tristan Prettyman, au fait.

En passant merci à Titeza pour son, enfin ses commentaires, je prendrais le temps d'y répondre avant ce week end, promis !!
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dimanche 19 juin 2011

Lueur

Parfois c'est quand tu t'y attends le moins qu'il arrive une chose qui te donne un peu d'espoir. Une rencontre d'un soir qui peut t'apporter beaucoup.

Ça te rappelle qu'il faut savoir sourire aux gens que tu ne reverras peut être jamais, et t'ouvrir un peu à eux.

Ce week end j'aide une copine en école d'architecture à faire sa maquette pour le projet qu'elle présente en juillet. Quand tu sais que je sais pas tracer un trait droit, que j'arrive pas à couper du papier sans partir sur le côté, et que l'usage de la colle m'est complètement étranger, tu rigoles bien. J'ai jamais été une grande manuelle, même quand j'étais monitrice de voile ils voulaient pas me laisser toucher au matériel. Tout ce que je sais faire, c'est monter des meubles avec la notice, et démonter des machines à laver, globalement.

Ce soir j'ai fait trois boites, c'est nul, mais bon, c'est toujours trois de moins à faire.

Bref.

Je suis rentrée avec un ami de la miss qui habitait pas loin de chez moi. Et dans le métro on a parlé de notre ressenti face à Paris, on a comparé ça avec les autres villes de France voire du monde, et on a fini par parler de ce que l'on voulait faire plus tard.

Moi je veux quitter Paris, et bosser dans l’évènementiel.

M'aura fallu 7 ans d'études pour me rendre compte de ça, hein, et 7 ans dans tout à fait autre chose que l’évènementiel.

Je démarre bien ma vie tiens.

Je lui dis donc que j'adorerais bosser dans l'évènementiel musical, mais que c'est le genre de truc bouché de chez bouché, et qui marche aux contacts - mon Baloo en fait d'ailleurs le constat amer en ce moment même -. Je vais donc pas trop en demander et déjà chercher dans l'évènementiel tout court hein.

Et devine quoi.

Sa cousine bosse dans l'évènementiel musical, en province.

Il m'a dit qu'il l'appelait dans la semaine pour voir si il pouvait nous mettre en contact.

J'ai plein de questions à poser, moi, à quelqu'un qui bosse dans le milieu, pour améliorer mon cv, ma lettre de motiv, pour mettre en valeur les bonnes expériences, et faire ressortir ce qui pourrait intéresser ce milieu.

C'est le genre de truc que je trouve génial, et je sais pas toi, mais moi je croise souvent des gens comme ça, une soirée seulement, qui m'apportent un truc dans une discussion. Que ce soit une idée géniale, une façon de voir les choses, un bon plan, une aide dans une réflexion, ou dans une recherche.

Et là ce soir, j'ai gagné une lueur d'espoir, l'idée que quelqu'un allait peut être pouvoir m'aider dans ma recherche d'emploi, me guider pour réussir à me donner de la valeur aux yeux des recruteurs. Et tout ça par hasard, au détour d'une discussion dans le métro.

C'est le genre de choses que je trouve magiques dans la vie, les rencontres, les échanges. Les autres ont tellement souvent quelque chose à t'apporter, et ça arrive toujours par hasard.

Et souvent, j'espère aussi que je peux apporter quelque chose moi aussi aux gens que je croise sur un court moment.

Oui c'était le post bisounours du jour.
Et pis tiens pour rester en mode bisounours un petit clip de celle qui tient un blog en mode totally bisounours in english.



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mercredi 8 juin 2011

On est mercredi, mais c'est pas l'album

C'est juste la chanson cette fois-ci.

Je suis désolée de pas trop passer ces temps-ci, j'ai pas vraiment trop le temps du à quelques soucis et à mon train de vie parisien.

Actuellement, j'en chie sur un article en plus - j'aime bien commencer ma phrase par un adverbe qui laisse présager une belle tournure, et sortir une expression affreuse derrière -, je l'ai commencé, mais ça me fait mal au coeur de l'écrire, alors ça va mettre un peu de temps.

En attendant la chanson du mercredi, c'est celle-ci, elle est pas encore dans un album parce qu'il ne sort qu'en septembre, mais elle m'a mis un peu le sourire, et redonné du baume au coeur.

Parce que j'adore sa voix douce, son sourire et son air rêveur quand il chante cette chanson, parce qu'on sent qu'il ne se contente pas de la chanter en fait, il la vit.

Merci Ben.

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dimanche 29 mai 2011

Oui je m’embête un peu aujourd'hui

Et je fais de la retouche photo qui marche pas du tout, la preuve.

Oui c'est affreux, y'a du bruit, elle est moche, jette moi de la caillasse sur la tronche, je l'aurais mérité

Bref, comme je m'ennuie j'ai fait ce que je devais faire depuis pas mal de temps, m'occuper un peu de la page facebook de mon blog. Donc si jamais tu as envie de me "liker" sur Facebook, tu peux suivre le lien à gauche.
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Coming this Way!

Coming this Way! by Timothy Valentine
Coming this Way!, a photo by Timothy Valentine on Flickr.

Je profite de craquer sur un cliché pour vous présenter ma photo du week end.

Pour changer un peu de Cuba, cette fois ci on part loin didon, la Floride. A l'origine j'avais choisi une photo d'un coin perdu aux Etats-Unis, mais ça sera pour le week end prochain.

Notre photographe de la semaine s'appelle donc Timothy Valentine, et la photo Coming this way!

Et sincèrement, j'aurais pas voulu la shooter, celle-ci.
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La torture du cadeau

J'ai écrit ce post hier mais mon pc a refusé de le mettre en ligne, je précise.*


Tu as déjà remarqué comme c'est galère de faire un cadeau à quelqu'un dont tu es proche ?

Personnellement je crois que c'est l'une des choses les plus anxiogènes chez moi.

Le truc c'est que tu veux vraiment faire plaisir, mais genre VRAIMENT - écrit en police 12974, vraiment quoi -. Alors du coup tu te prends la tête pendant des semaines à réfléchir à 12000 cadeaux différents, tu prends des trucs dans les magasins, te diriges vers la caisse, et là l'angoisse t'envahit, et tu vas reposer le truc en te disant "ça va pas lui plaire, je suis sure de trouver mieux".

Moi je veux toujours un truc vraiment personnel, que personne d'autre aura eu l'idée d'offrir, qui soit vraiment adapté à la personne. Autant te dire, je trouve quasiment jamais ça.

Et pis y'a la question du budget aussi. Tu veux tellement un truc bien, parfait, que forcément t'as pas le budget qui suit. Et c'est retour à la case départ, avec des ambitions revues à la baisse.

Et pis tu te renseignes aussi, genre tu travailles la personne pour réussir à en savoir plus sur ses goûts en matière de ci ou de ça. Du coup elle te grille, et t'as plus qu'à trouver une autre idée.

Arrive le dernier week end avant la date fatidique de l'offrage du cadeau - et encore souvent c'est la veille ou le jour même chez moi -, et t'as toujours pas de cadeaux.

C'est là le pire. Parce que tu refais tous les cadeaux auxquels tu as pensé, et tu sélectionnes. Tu rerentres dans 12 000 magasins, pour prendre et reposer des trucs, et tu finis par acheter ce que tu as choisi 10 minutes avant la fermeture des magasins.

Mais à peine acheté, tu regrettes déjà. Tu te dis "putain chuis coooonne, j'aurais plutôt du prendre ça, ça lui aurais plus fait plaisir, ça aurait été mieux, c'était plus original, personne y aurait pensé".

C'est comme ça qu'à Noël, j'ai fini en larmes. Pour une histoire de cadeau qui allait pas plaire, si si. Et aujourd'hui j'étais à deux doigts.

Le week end prochain c'est l'anniversaire de mon Baloo, j'ai acheté son cadeau aujourd'hui, et je sais que je vais lui offrir en me cachant les yeux et en débitant un lot d'aneries très vite sans respirer genre "bon anniversaire il est nul mon cadeau mais t'inquiète pas tu peux l'échanger contre ce que tu veux et même si tu le déballes pas tu peux te le faire rembourser chuis désolée chuis trop nulle j'avais 40 idées mais elles étaient toutes nulles - oui je crois que le mot nul est celui que j'emploie le plus pour qualifier les choses qui me concernent, genre ce post est nul, par exemple, ça fait beaucoup rire mon Baloo qui m'imite souvent quand je dit "c'est nul" - et du coup ben je croyais que celle ci était la meilleure mais en fait non c'est la plus nulle je suis désolée tu m'en veux pas trop ?".

En plus à Paris j'y arrive pas. Quand j'étais à Rennes je savais ou étaient les magasins, ou j'avais l'habitude de trouver des trucs sympas. Là je sais juste pas ou aller. Alors j'ai pris le métro-qui-va-dans-l'air jusqu'à Montparnasse en me disant que par là bas je trouverais bien mon bonheur - pis j'aime bien Montparnasse, y'a les trains qui rentrent à la maison dedans la gare -, mais c'est dur de chercher quelque chose quand tu sais même pas quels magasins y'a dans le coin.

Alors je lui ai envoyé un texto de haine disant que c'était trop galère de lui faire un cadeau - j'aime bien les textos de haine, ça fait du bien -. Il m'a renvoyé, mais genre 2h après que j'ai acheté son cadeau "tu sais si tu me trouve des fringues qui te plaisent tu peux prendre, faut pas t’arrêter à la taille de mon armoire" - oui mon Baloo il a genre 15 pantalons, 20 pulls, 35 t-shirts, 5 ceintures, et une collection de bonnets dans son armoire, un truc que j'ai jamais vu même chez des filles accro à la mode -.

Tu pouvais pas le dire avant hein ?

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