dimanche 30 novembre 2014

Prendre des risques

Je sais, un CDI de nos jours en France, il parait que c'est une chance, il parait qu'il faut le vouloir et quand on l'a, ne jamais cracher dessus, parce que tu sais, y'a plein de gens chez Pôle Emploi qui voudraient bien la même chose et qui n'ont pas cette chance. Un CDI, c'est comme une assiette pleine que tu ne veux pas finir, ou un plat que tu n'aimes pas, y'a plein de gens qui crèvent de faim, alors finis ton assiette, parce que tu devrais avoir honte de cracher dans la soupe comme ça.

Oui mais, tu sais, tout le monde est différent, et en France aussi, il y'a des bêtes bizarres qui ne courent pas particulièrement après la sécurité de l'emploi, le beau mariage à 200 invités et l'achat d'une maison qui vont avec. Il y'a des bêtes bizarres, partout, qui n'ont pas ces priorités là, mais qui en ont d'autres, plein d'autres. Et elles sont valables aussi.

Je suis peut être une de ces drôles de bêtes, ou peut être que je suis juste une bête normale mais unique dans ma normalité, comme tout le monde quoi. Moi je coure après les défis, les challenges. Je ne m'en étais pas vraiment rendue compte avant cette année, mais il a fallu qu'une personne avisée me mette le nez dans ma merde pour que je comprenne.

Cette année, j'en ai eu marre, marre de me lever tous les matins pour compter les minutes enfermée dans mon bureau. Pourtant mon poste est loin d'être simple hein, et je m'en rends bien compte maintenant que j'essaie de le transmettre, et je ne manque pas de boulot non plus, c'est bien simple, le boulot, on me noie dessous.

Mais je m'ennuie, parce qu'il n'y a plus de défis. Les stocks qui posaient tant de problème il y'a 2 ans se gèrent maintenant tous seuls, la base de données pourrie de l'entreprise est complètement refaite, tous les catalogues et les offres de prix ont maintenant une jolie trame sur InDesign. Tout marche parfaitement, y'a juste à continuer de faire tourner les choses. De temps en temps on m'apporte un problème un peu nouveau, je me creuse la tête une demie journée, et puis je finis toujours par bricoler un truc, même quand c'est pas dans mes compétences, même quand j'ai jamais été formée pour ça.

Alors je m'ennuie, parce que tous les jours je répète des choses que je sais faire même avec 40 de fièvre et après une nuit blanche. Elle les avait prévenus la graphologue pourtant, "il faut qu'elle évolue, il faut qu'elle avance et qu'elle ait de nouveau défis, tout le temps, sinon vous n'allez jamais réussir à la garder", qu'elle leur avait dit. Enfin pas juste dit, elle les avait même mis en garde, la graphologue. Parait que j'ai un profil intéressant mais vaguement compliqué à gérer, quand même (je vois vraiment pas pourquoi) (ahem).

Alors en juin, je me suis assise devant le chef en lui disant Monsieur je m'ennuie c'est plus possible c'est de la torture de venir ici tous les jours (oui, j'ai vraiment employé le mot torture). Il est tombé de haut, le chef, pourtant il était prévenu. Alors je lui ai donné le choix, soit je cherche un autre travail et je les abandonne en un mois de préavis en les laissant dans la merde, soit ils me signent une rupture conventionnelle et je forme mon successeur.

Il a pas réfléchi longtemps, devant ma proposition, mais assez pour que ça m'inquiète un peu quand même. Après il a dit oui et j'ai commencé à me dire que j'étais dingue de casser un CDI pour aller vers...rien.

Mais tu sais quoi, je prends le risque. Je prends le risque de me retrouver sans rien plusieurs mois, je prends le risque d'avoir le temps de réfléchir à ce que je veux pour ma vie, de faire une parenthèse dans ma carrière pour me trouver, et peut être même bifurquer, qui sait. Je prends le risque de faire ce saut dans le vide, parce que ça ne sera jamais pire que de crever à petit feu au milieu de tableurs excel et de documents InDesign.

Et je n'ai jamais été autant en accord avec une décision de toute ma vie. Et j'attends impatiemment le 12 décembre, jour ou je pourrai tranquillement commencer une autre page blanche, sur laquelle je n'ai encore qu'une vague idée de ce que je pourrais écrire.
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lundi 27 octobre 2014

Le Jungle Run, à Besançon

Ce n'est plus un secret pour toi, depuis quelques temps, je me suis remise à courir.

Courir c'est dur quand on n'est pas habitué, c'est dur au début et on se dit toujours que l'on n'y arrivera jamais, et puis finalement à chaque fois on fait mieux que la fois d'avant, et petit à petit, on se rend compte qu'on en sera finalement peut être capable, "un jour".

J'ai mis quelques semaines à atteindre les 30 minutes de footing, mais une fois arrivée là, les choses sont devenues plus simples. Je sais pas trop, c'est comme si à 30 minutes ton corps comprenait subitement qu'il est en train de courir et que donc là il faudrait peut être faire quelque chose pour pas décéder, et donc le faisait.

Cela faisait seulement 3 semaines que je courrais quand une copine m'a proposé de faire le Jungle Run. Elle me l'a présentée comme une course facile de 5 km avec des obstacles. C'est fun tu verras les gens y vont déguisés, tout ça tout ça.

Moi j'étais moyen motivée, j'arrivais déjà pas à courir 5 km, alors je me voyais mal rajouter des obstacles. Elle m'a répondu que mais non on peut marcher si on veut je t'attendrai aller viens ça va être cool. J'avoue que pour moi agoniser en sueur dans des vêtements pas très sexy de running piétinée par d'autres coureurs n'était pas exactement la définition de cool, alors j'ai pris le temps de réfléchir un peu.

Sauf que ce weekend là je suis allée courir, et c'est cette sortie que j'ai choisie pour courir plus de 45 minutes en dépassant les 5 km. On ne devrait jamais prendre de décision après un running, même pas choisir le menu du soir, parce que qu'elle que soit la décision, elle est mauvaise, on a le cerveau trop plein d'hormones pour voir le mauvais côté des choses.

Je me suis donc inscrite à cette course, qui n'était donc pas une course de 5 km mais de 7 km, avec les obstacles, bien sur.

Tiens ça ressemble à ça (c'était l'an dernier, mais le parcours de cette année était sensiblement le même) :

Bref, à l'époque, j'arrivais à peine à 6 km de course, autant te dire que j'étais pas sereine et que je pensais que j'allais y rester. Une fois l'euphorie des hormones passées, je faisais pas la maligne, du tout.

C'était le 5 octobre en plus, j'avais donc officiellement la possibilité de décéder le jour de l'anniversaire de mon frère. La grande classe quoi.

Imagine donc ma réaction quand ma collègue préférée qui l'ouvre tout le temps et que personne n'écoute jamais m'a sorti "ah oui l'an dernier mon copain a fait une crise d'hypoglycémie, le parcours les faisait monter jusqu'à la citadelle et y'a eu plein de malaises".

La citadelle... Snif.

Photographe : http://www.posepartage.fr/forum/kisscool,photographe-10001459.html
Bref, j'ai eu subitement envie de ne pas me présenter, ou d'oublier mon certificat médical (oh comme c'est bête), enfin, quelque chose du genre.

Oui non parce que les montées, les marches, tout ça, c'est pas trop mon truc, et mon coeur il aime pas trop non plus.

Une semaine avant la course, je pouvais courir 9 km en une heure, ce qui est un footing a allure d'escargot, mais n'est pas si mal non plus, sache que je suis très fière de mes footing d'escargot (et ne t'avise pas de te moquer). Et je pouvais aussi caser une montée dans un footing de 7 km, mais il fallait pas qu'elle dure trop longtemps.

Le matin de la course, je me demandais encore comment donc j'avais pu être assez bête pour coller mon nom dans le bulletin d'inscription. J'étais fatiguée, il pleuviotait, et j'avais pas envie. Et puis j'avais peur.

Je courais avec 3 personnes qui avaient un niveau largement au dessus du mien, mais qui avaient toutes promis de m'attendre. On a donc retrouvé tout le monde au départ de la course le matin.

Il y avait 1500 partants, alors on s'est gentiment mis derrière. L'ambiance était super bonne, les gens étaient déguisés. Le départ a été très lent et on s'est retrouvés à marcher jusqu'au premier obstacle, puis à trottiner vers les suivants. Il y avait de l'attente devant les premiers obstacles, jusqu'à 20 minutes pour un escalier en colimaçon. On a pu courir à notre rythme au bout du kilomètre 2-3 je pense.

A partir de là, il ne m'a pas fallu longtemps pour envisager mon décès sur les rives du Doubs.

Parce que soyons francs, ce ne sont pas les 7 kilomètres qui sont difficiles, ce sont les obstacles. Imagine toi, tu cours un peu, tu arrives à un obstacle, tu attends un peu, tu rampes sur 15 mètres sous un grillage ou tu escalades une botte de paille, et puis tu repars, sans jamais courir plus de 2 minutes sans obstacles, bien sur. Et bien laisse moi te dire une chose : tu ne trouves jamais ton rythme comme ça, et quand tu cours, tu fais n'importe quoi. Donc au bout de 4 km, à chaque arrêt j'avais l'impression que mon petit déjeuner aimait pas trop ça, et heureusement que mes amis étaient là pour m'aider à passer quelques uns des obstacles à ce moment. Tu la connais cette sensation d'avoir le cerveau pas assez oxygéné pour pouvoir ne serait-ce que décliner ton identité ? Bah voilà.

Je me suis prise à rêver de me coller un verre d'eau entier sur la tête au ravitaillement.

Et arrivée au ravitaillement, je l'ai fait (enfin j'en ai bu une gorgée avant).

Avant le deuxième ravitaillement, j'ai senti que ça commençait à aller mieux. Manque de bol, ça a commencé à monter à peu près 15 secondes après, et comme prévu, mon coeur s'est emballé. Je suis donc montée jusqu'à la citadelle presque sur les genoux, c'est à dire que j'ai eu besoin de 4 arrêts au milieu des escaliers pour faire croire à mon coeur que non non non, tout allait bien, et montrer le chemin de mes poumons à l'air que j'inspirais.

Et puis une fille déguisée en Xena la guerrière est passée en me disant courage, regarde après les marches là on arrive en haut, après ça fait que redescendre promis, il reste presque plus rien tu vas voir.

Fille qui m'a dit ça, si tu me lis, je t'aime.

Parce qu'après ça, j'ai grimpé les dernières marches sans m'arrêter, j'ai marché tranquillement sur 10 mètres le temps de dire a mes poumons vous inquiétez pas, c'est fini, vous manquerez plus jamais d'air, je vous le promets, je suis désolée de vous avoir fait ça, c'est vrai, c'est pas juste et pas gentil, vous avez presque toujours été gentils avec moi (on oublie l'épisode de la pneumopathie au Chili), et puis je me suis remise à courir, j'ai trouvé des ailes quelques part cachées dans mon dos, et j'ai dévalé les marches et les descentes qui nous amenaient jusqu'à  l'arrivée. 

J'ai grimpé sur les voitures, couru dans la mousse et trouvé ça cool parce que c'était tout doux sur les mollets, je suis montée sur le camion grâce à un filet, et j'ai passé la ligne d'arrivée avec mon groupe, fière d'avoir fini, en 1h35 certes, mais fini quand même.

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Et j'ai remercié mes amis de m'avoir attendu et supportée, parce que j'en ai croisé sur le chemin qui pestaient contre leurs potes qui n'avançaient pas assez vite, alors que dans mon groupe même le mec qui fait des triathlons a couru a mon rythme (bon d'accord, il a marché en fait, c'était vaguement vexant) sans jamais se plaindre ou me pousser. Mes amis, ce sont les plus mieux du monde.

Et puis j'étais fière, moi la pauvre nana qui a du s'entrainer tous les jours pendant deux semaines pour passer l'épreuve d'endurance de 20 minutes de première, d'avoir réussi à finir 7 km avec des obstacles.

Un jour, je ferai un 10 km. Mais sans obstacles.
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lundi 22 septembre 2014

La vie sans lui


Cela fait plus de 4 ans qu'il vit avec moi.

Au début, tout était beau, tout était rose, tout roulait. Bien sur, que ça chauffait de temps en temps, que j'avais du mal à oublier celui d'avant lui, on ne fait pas une croix sur une belle histoire de 3 ans comme ça, mais je sentais que l'on avait du potentiel, tous les deux.

Et puis les soucis sont arrivés, petit à petit. On a dû affronter les problèmes à deux, on est repartis à zéro, plusieurs fois. Mais ça ne marche jamais vraiment, ce genre de chose. A un moment, zéro, c'est plus tout à fait zéro, c'est zéro plus des poussières de problèmes, le genre de poussières qui se fichent dans les engrenages et font péter la machine, à terme.

Plus ça va, moins ça va entre nous, et je sais qu'à un moment, il va falloir que l'on se sépare. 

Depuis quelques temps, notre relation est vraiment devenue invivable. On ne peut même plus communiquer tous les deux. Alors on continue le chemin ensemble un peu artificiellement, en essayant de profiter de quelques semaines, quelques mois de plus, en sachant parfaitement que la fin est inévitable.

Parce que l'on ne peut vraiment plus rien faire d'un PC dont les touches u, i, o, p, entrée et suppr ne fonctionnent plus.

Vivement Noël, et vivement la prime qui va avec, histoire de recommencer une belle histoire avec Apple.

Maintenant tu sais donc pourquoi je me fais de plus en plus rare par ici. Non seulement mon temps libre commence à être saturé par un tas d'autres choses, mais il faut avouer que de devoir taper des textes sur iPad pour les récupérer sur PC et les mettre en page sur blogger me tape franchement sur le système. Je devrais avoir bien plus de temps libre à partir de janvier et me prévoie donc un grand changement au niveau du blog (genre grand comme un nom de domaine et une gestion via wordpress) (ca va me demander du boulot, étant donné que mon expérience de la programmation est assez...limitée, dirons nous). En attendant je passerai quand même ici de temps en temps pour te raconter mes bêtises habituelles, promis.


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mardi 19 août 2014

Peut être


La course à pied et moi, on n'a jamais été trop copines. 

C'est con hein, quand tu sais que c'est un sport assez pratique, sain pour le cardio, bon pour la tête, tout ça. J'avais bien essayé y'a deux ans, mais après 3 mois à 3 sorties minables par semaine, qui se terminaient en moins de 20 minutes dans d'atroces souffrances, j'avais espacé les entraînements à en oublier jusqu'à l'existence même de mes baskets.

J'avais beau essayer, je ne m'en sortais pas. On m'avait dit mais si on progresse vite en plus t'es sportive tu verras d'ici 6 mois tu feras une heure sans soucis, et puis c'est bien ça vide la tête tu peux penser à plein de choses. La seule chose qui me traversait la tête en boucle ressemblait plus à un genre de purée mais c'est de la torture, je souffre trop, je vais décéder sur ce chemin désert au bord de la rivière, on me retrouvera dans 10 jours en petits bouts dans l'estomac d'un cygne (je suis intimement persuadée que les cygnes sont les animaux les plus fourbes et méchants de la planète) (avec les dauphins) (oui je sais).

Et puis je sais pas, j'ai eu envie. Dans ma jeunesse, j'ai pris la filière sport option un peu trop (voire un peu beaucoup trop), et je crois que ça marque un peu ton corps ce genre de chose, qui te dit donc au bout d'un moment d'inactivité qu'il serait temps de bouger un peu tes fesses. Et puis c'était la fin des vacances, et j'étais plus en forme. Alors pour me motiver, j'y suis allée, mais pas toute seule.

J'ai tenu 10 minutes, mais je t'assure que pour moi c'est vraiment bien pour une première. Et puis après une deuxième sortie foireuse la progression a commencé : 12 minutes, puis 18, puis 20, et enfin, la pulvérisation de mon meilleur temps de course, 24 minutes. Et seule en plus.

C'était aujourd'hui, je rentrais du travail et mes yeux avaient déjà décidé à ma place de dormir depuis quelques heures, mais je sais pas, j'avais envie. Alors même si j'étais fatiguée, j'ai trouvé que c'était sain comme envie, et je me suis dit que de toute façon même si je courrais que 5 minutes on en avait rien à faire, parce que c'était toujours mieux que rien. J'ai enfilé mon fabuleux ensemble premier prix Décat de marathonienne olympique, mis en route l'appli Nike + Running de mon iPhone et je suis partie avant que mon cerveau ait le temps de me faire passer le message que quand même, je serais drôlement mieux devant mon ordinateur.

C'était faux, parce que j'ai même pas souffert, et pourtant il faisait chaud. Je suis descendue dans ce parc au bord du Doubs que j'aime bien, j'ai fait 2 fois le tour, et puis j'ai continué un peu sur la rive. j'ai arrêté à 24 minutes, parce que j'avais battu mon record d'il y'a deux ans et que j'étais contente, parce que j'avais couru 4 minutes de plus qu'il y'a deux jours, plus vite et parce que j'avais faim, aussi (il faut savoir placer ses priorités, quand on a faim, c'est numéro 1, voilà).

Et puis je me suis rendue compte. Que même si je n'avais pas pensé à autre chose, je n'avais pas pensé en boucle à quel point je me torturais, qu'en arrêtant, je me sentais super bien et n'avais pas besoin de beaucoup de temps pour récupérer, que mes yeux avaient arrêté de se fermer tous seuls, que ces 24 minutes m'avaient parues faciles, et que j'avais aimé.

Et même si ces derniers jours, j'étais déjà assez hallucinée de ce que j’arrivais à faire avec ce corps qui ne voulait pas courir il y'a deux ans, ce soir, il y'a un truc qui m'est finalement apparu comme une évidence : j'en suis capable. Je suis capable de courir plus de 20 minutes sans cracher mes poumons, je suis capable de faire une sortie running dans le plaisir et sans souffrir, et oui, je suis surement capable de faire comme tous ces gens qui arrivent à courir pendant une heure sans s'arrêter.

Cette idée, qui m'apparaissait jusqu'à comme une utopie, un rêve inatteignable, est soudainement devenu pour moi une possibilité, quelque chose de palpable, de réalisable pour moi, si tant est que je m'en donne la peine.

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mercredi 6 août 2014

Été doré

Amoureuse du plein air, des sports d'extérieur et de la mer, il y a une chose sur laquelle je ne transige pas dès les premiers rayons du soleil : la protection solaire.

Probablement que mes études en biologie y sont pour quelque chose, surement que les mois passés dans la dermatologie et la cosmétique solaire n'ont pas arrangé cette maniaquerie, mais je mets un point d'honneur à sortir de l'été sans un seul coup de soleil, mais bronzée quand même.

Ça n'a pas toujours été le cas, la faute à mes années de monitrice de voile pendant lesquelles mon nez et mes pommettes brûlaient malgré la couche épaisse de produit appliquée deux fois par jour. La faute aussi au stage de surf de l'an dernier, ou les vagues n'ont pas vraiment laissé la possibilité à la protection de s'accrocher plus de 10 minutes à mon visage.

J'avais l'habitude depuis plusieurs années de prendre la même crème de supermarché, en protection 30, efficace mais pas glamour, sans réfléchir. Cet été, pour la première fois, j'ai décidé que l'application de mon produit solaire serait aussi un moment plaisir.


En parapharmacie, j'ai une affection particulière pour les produits Nuxe. Ils conviennent souvent à ma peau sensible, sont efficaces et sentent divinement bon. Alors quand j'ai vu que la marque faisait une huile solaire SPF 30 visage et corps, je n'ai pas hésité. L'huile est facile à appliquer, sublime la peau, a une odeur à tomber, ne laisse pas de couche brillante (même sur le visage), et surtout, protège très efficacement. Après 3 semaines de vacances au soleil, dont deux jours entiers aux Vieilles Charrues (c'est un peu le meilleur test pour une crème solaire, les Vieilles Charrues), ma peau est devenue caramel sans prendre un seul coup de soleil. Petit plus : l'huile est notée comme non comédogène, et ma peau capricieuse, surtout au niveau du visage, l'a très bien supportée.

Tous les soirs après la douche, j'applique en complément le lait après-soleil de la même marque. Utilisable sur le visage et le corps, il hydrate et apaise. Tout comme l'huile, je suis absolument fan de l'odeur de ce lait qui convient parfaitement à ma peau. Son petit plus à lui : il contient un actif prolongateur de bronzage.

J'ignore totalement si je le dois à ces produits ou au hasard, mais de l'avis de tous, cela fait des années que je n'ai pas bronzé autant que ces trois dernières semaines. De plus, mon bronzage a une jolie teinte et ma peau est hydratée et saine (on ne peut pas vraiment dire la même chose en ce qui concerne mes cheveux...).

Et toi alors ? Les solaires c'est du plaisir ou du pratique ? Tu as découvert de bons produits cet été ? (je pars du principe que tu protèges parfaitement ta peau avant chaque exposition, car le contraire me contrarie très fort, sache le)
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mardi 5 août 2014

Les Vieilles Charrues

En Bretagne, l'été, il y a un weekend particulier, très particulier. Le troisième weekend de juillet porte tous les ans un événement réputé immanquable pour les bretons. Un de ces weekends mêlant amis et spectacles, convivialité et musique, fête et découvertes. Pour ceux qui ne connaissent pas, le festival des Vieilles Charrues est l'un des plus grands festivals français, promettant année après année une programmation variée et assez fabuleuse.

J'ai très peu eu l'occasion de faire les Vieilles Charrues ces dernières années. La dernière fois, elles avaient vu passer Muse et IAM, c'est te dire comme je les avais délaissées. Les études, le boulot, on n'a pas tous la chance de pouvoir passer 4 jours à Carhaix en plein milieu du mois de juillet.

Alors cette année, j'avais pris mes vacances en conséquence, et prévu deux jours pour le festival, le samedi et le dimanche. Comme tout le monde, j'aurais bien aimé avoir ma place pour le vendredi et Stromae, mais au moment où j'ai eu la confirmation pour mes congés, ce jour là était déjà complet.

Alors j'en ai pris plein les yeux, et plein les oreilles (avec des bouchons, parce qu'elles sont fragiles les pauvres, et que je les fais déjà assez souffrir dans ma vie quotidienne comme ça, mais ça, ça fera partie d'un prochain billet). J'ai fait de très jolies découvertes, mais aussi été déçue par certains groupes desquels j'attendais peut être trop. On se fait un résumé ?

Le samedi 19 juillet, j'ai adoré, et parfois eu la surprise d'adorer, les prestations du groupe londonien Breton, de Julien Doré, du rappeur Disiz et des furieux de Shaka Ponk. En revanche, j'ai été un peu déçue par Detroit, dont j'ai trouvé la prestation banale, et par les Artic Monkeys, groupe dont la musique est fabuleuse mais qui joue sans même remarquer le public face à lui (comment ça, y'avait des gens face à nous quand on jouait tout à l'heure ? C'était pas une répet ?).


Je ne connaissais pas Breton, mais le groupe est pour moi la première belle découverte du festival. J'étais pleine de préjugés sur Julien Doré, balayés en même pas 10 minutes de concert tellement le jeune homme a donné de sa personne face au public (en plus, j'ai fait une grande découverte, Julien Doré est beau, genre comme dans vraiment beau). Disiz, je voulais le voir, je savais qu'il écrivait bien, qu'il était créatif, mais je ne m'attendais pas à un tel spectacle et à ce qu'il mette une ambiance pareille au milieu d'une journée aussi rock. Et pour les Shaka Ponk, une seule chose à dire : c'était du grand spectacle, millimétré, qui fait du bruit, mais du grand spectacle.

Le dimanche 20 juillet, j'ai fait une très belle découverte à travers le groupe néerlandais Bombay Show Pig, devant lequel on s'est retrouvés en tentant de fuir la prestation soporifique de Christophe (j'ai rien contre Christophe hein, mais je crois qu'à un moment, il faut savoir s’arrêter).


J'ai très peu vu le passage d'Etienne Daho, qui avait l'air plutôt pas mal, j'ai apprécié la prestation de Lily Allen, probablement aussi parce que j'aime son impertinence (qui en a choqué plus d'un je pense). Lily Allen fait partie de ses artistes au parcours chaotique, qui ont été assez critiqués pour en arriver à cette attitude "je suis comme je suis, et si ça ne te plait pas, tant pis", et moi ça me plait, en fait. N'accrochant pas du tout à l'électro de Kavinsky, on s'est par la suite retrouvés devant les BB Brunes, qui m'ont, je dois le dire, assez épatée. Le groupe dégageait vraiment une belle énergie, la musique était bonne, et c'était l'une des seules prestations pour lesquelles on arrivait à comprendre le chanteur distinctement. Moi qui avait vraiment de gros préjugés, j'ai ravalé ma fierté pour revoir mon avis sur le groupe.

Les Vieilles Charrues se sont terminées pour moi par un dilemme : revoir les fabuleux néerlandais de Birth of Joy, que j'avais déjà vus en Mai à Dijon, ou découvrir Thirty Seconds to Mars, le groupe de Jared Leto ? Nous avons finalement opté pour Birth of Joy, sans regret puisque nous avons passé un concert un peu dingue, secouées dans les premiers rangs du public (et ils sont énervés, les premiers rangs, devant un groupe de rock).


En bref, je suis absolument ravie de mes deux jours aux Vieilles Charrues, je me demande comment j'ai pu passer autant de temps sans les faire, et j'envisage déjà de prendre un pass 3 ou 4 jours pour 2015, histoire de profiter au maximum de l'un des plus jolis weekends bretons de l'année.

Tu as fait des festivals cet été toi ?

Tu m'excuseras pour la qualité des photos et des vidéos, par mesure de précaution, j'ai utilisé celles que j'avais tirées de mon iPhone.
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dimanche 27 juillet 2014

Les bouquins de mai et juin

Oui oui, je sais, ça fait genre 312 ans que j'ai pas mis les pieds ici (d'ailleurs la serrure était rouillée et y'a de la poussière dans les coins, juste là, regarde). C'est pas ma faute, j'étais en vacances, et puis après j'étais fatiguée parce que c'est pas fait pour se reposer, les vacances, et puis après y'a eu la fête de la musique, les premiers barbecues, la Coupe du Monde, de nouveau les vacances, les Vieilles Charrues, et puis là je suis toujours en vacances, d'ailleurs.

Par contre j'ai lu, un peu. Parce que les vacances, c'est pas fait pour lire non plus. Les vacances c'est fait pour se balader pieds nus sous un orage de grêle, pour aller profiter d'un massage dans un spa, pour visiter un paquebot de croisière, pour aller sur les festivals de musique crasseux qui cassent les oreilles (mais qui sont définitivement trop bons), pour se baigner dans la mer trop froide et pour essayer le kite-surf, pas pour lire.

En mai, malgré les vacances, j'ai quand même réussi à finir 3 bouquins.

Les deux premiers, ce sont les derniers volets de la trilogie Hunger Games, de Suzanne Collins.


Une fois la trilogie commencée, je n'ai pas pu la lâcher avant de l'avoir finie. Je ne m'étendrai pas sur mon avis, parce que parler du tome 2, c'est te donner trop d'indice sur le 1, et ainsi de suite. Je te dirais simplement qu'ils sont bien plus profonds qu'ils n'en ont l'air, et que même quand on n'accroche pas du tout à la science-fiction, on peut quand même adorer ces livres. Tu l'auras compris, je conseille vivement (lis-les, c'est un ordre).

Le troisième bouquin, c'est ma Kobo qui l'a choisi pour moi, puisqu'elle l'a téléchargé automatiquement et gratuitement (un cadeau d'achat surement). J'ai donc lu L'homme Volcan, de Mathias Malzieu.


Mathias Malzieu, Elsa me l'avait déjà conseillé, elle m'avait même dit qu'elle m'en prêterait un, alors je me suis dit que j'allais essayer, voir si le style me parlait.
L'homme volcan est une nouvelle qui se lit très vite, elle raconte l'histoire d'un enfant tombé dans un volcan (et donc mort) qui revient hanter sa grande sœur sous forme d'un drôle de fantôme à moitié cuit. L'histoire est drôle, poétique, pleine d'amour et de malice. J'ai vraiment accroché au style d'écriture de Malzieu, qui joue avec la langue comme un funambule avec la gravité. Une petite nouvelle dévorée très vite avant même de partir en vacances.

En mai, j'ai enchaîné sur un deuxième livre de Mathias Malzieu, La mécanique du cœur. Archi connu, donc, puisqu'à l'origine du film d'animation Jack et la mécanique du cœur.


Jack est né à Edimbourg, le jour le plus froid du monde. Tellement froid que son cœur s'est arrêté de battre. Madeleine, la "sage-femme" qui le met au monde, s'avère être aussi une fabuleuse bricoleuse, et parvient à faire redémarrer son cœur en y greffant une horloge. Jack va donc devoir vivre toute sa vie avec ce cadran lui sortant de la poitrine; mais surtout, il devra vivre une vie sans émotions fortes, car les émotions risquent de détraquer son horloge et mettre sa vie en danger. Un jour, il croise sur une place de la ville une petite chanteuse espagnole qui va lui compliquer sérieusement la tache, puisqu'il tombe immédiatement amoureux d'elle. Jack n'a plus qu'une idée en tête après cette rencontre : retrouver cette petite chanteuse qui fait chavirer son cœur mécanique. Il s'engage alors dans une recherche qui le mènera d'Ecosse jusqu'en Andalousie...

Si jamais tu as vu le film inspiré du livre, ne t'attends pas à retrouver la même histoire chamallow et mignonne. La Mécanique du Coeur est une beau récit, mais passe par des moments très noirs, et parfois dérangeants. L'amour que porte Jack à cette petite andalouse peut être aussi beau que malsain, et surtout ce livre porte une morale : l’honnêteté paie, et la malhonnêteté peut avoir des conséquences très graves sur nos relations. On retrouve dans ce bouquin le style et la créativité de Mathias Malzieu que personnellement, j'aime énormément, le récit est poétique, original, et nous fait traverser un panel d'émotions assez large. Un livre à ne pas rater si l'on n'est pas rebuté par l'écriture particulière et fantaisiste. Je l'ai vraiment apprécié et lirai avec grand plaisir d'autres bouquins du même auteur.

On se retrouve dans quelques jours si j'arrive à terminer mon bouquin de juillet ?
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dimanche 11 mai 2014

Les lives du weekend #3

Tellement de choses à faire et si peu de temps pour les faire... Malgré le weekend de 4 jours !

Et voilà le dimanche qui arrive sans que j'ai eu le temps d'écrire ces articles stockés dans ma tête. J'ai quand même réussi à vous dégoter deux petits lives bien sympathiques pour cette fin d'après-midi du dernier jour de weekend. D'ici quelques jours, ce sont les vacances pour moi, avec un petit concert de Milky Chance prévu au milieu de la semaine histoire de l'adoucir un peu, ça risque de passer vite encore...

Lily Kershaw a débarqué sur les ondes il y'a quelques mois déjà, avec ce morceau tout doux. Je ne suis habituellement pas trop fan de ces voix parfaites, mais là, je trouve le morceau vraiment très très très joli.


Je t'avais déjà parlé de Puggy après avoir été voir un de leurs concerts à Paris. Et bien cette semaine, j'ai replongé. J'ai abandonné l'idée de trouver leur premier album en format physique et j'ai donné mes sous à iTunes pour enfin pouvoir écouter cet album fabuleux. Les vidéos live qui ne cassent pas les oreilles sont assez difficiles à trouver, rapport au fait que l'album date de l'époque à laquelle les smartphones faisaient des vidéos de qualité pourrie au son de qualité encore plus pourrie, mais je crois que je t'ai déniché la moins pire. Ça aurait été dommage de se priver d'un live, étant donné que Puggy est avant tout un groupe de scène (si jamais tu as l'occasion de les voir en concert, vraiment, n'hésite pas, vas-y).


On se retrouve d'ici une semaine, pour les vacances ?
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dimanche 4 mai 2014

Les bouquins d'avril

Ces derniers mois, on peut dire que je m'étais plutôt calmée sur la lecture, je pensais même que je n'aurais rien à te raconter fin avril, puisque j'étais persuadée de ne rien finir. Et puis finalement, j'ai ouvert un bouquin par curiosité, et j'en ai dévoré deux en très peu de temps.

Ce mois-ci, j'ai décidé d'élargir un peu mes horizons. Je suis une grande curieuse, alors j'ai pris deux bouquins qui sont bien loin de ce que je lis d'habitude, et je m'y suis mise. J'ai été très surprise, d'ailleurs.

Au début du mois, j'ai commence très mollement et surtout par curiosité la lecture du tome un des Hunger Games, de Suzanne Collins


Que je t'explique, la science fiction, c'est pas du tout ma tasse de thé, mais du tout. Je l'ai vraiment ouvert sans savoir ce que j'allais trouver, en me demandant comment ils avaient pu faire un livre pour ados d'un thème aussi glauque. 

Si tu n'as pas connaissance du thème du bouquin (mais il faudrait vivre dans une grotte pour ne jamais en avoir entendu parler, quand même), je t'explique en quelques mots : l'histoire se déroule dans un futur très très lointain dans lequel il ne reste plus grand chose du monde. La capitale, nommée Capitole, règne sur 12 districts séparés physiquement et n'ayant aucun moyen de communication entre eux. Chaque district est spécialisé dans une fonction, comme l'agriculture, la pèche, ou la production d’énergie, et fournit en priorité le Capitole. Pour affirmer sa toute puissance après une rébellion, le Capitole a créé les Hunger Games. Deux enfants de 12 à 18 ans sont tirés au sort dans chaque district, et partent en direction d'une arène gigantesque et pleine de dangers absolument pas naturels dans lesquels ils devront s'affronter jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un. Le premier tome du livre suit l'histoire de Katniss, jeune fille du district 12 se portant volontaire à la place de sa petite sœur tirée au sort.

Ça fait froid dans le dos hein ? Ben je te rassure, le bouquin aussi. Je pensais vraiment que ça n'allait pas me plaire, et d'ailleurs, j'ai du l'abandonner à peu près deux semaines après avoir lu les premiers chapitres. Mais quand je l'ai repris, je ne l'ai plus lâché. A partir du moment ou Katniss entre dans le train pour le Capitole, on est projetés, nous, dans une atmosphère glauque, dérangeante. Le pire passage du bouquin selon moi : les premiers moment dans l'arène. Je suis probablement une petite nature, mais ces gamins qui s’entretuent, ça m'a filé une nausée terrible et offert une nuit presque blanche. En revanche le suspense est tellement bien maintenu que l'on ne peut pas s’empêcher de le terminer.

C'est un livre qui fait réfléchir, sur les limites de la cruauté humaine, et celle aussi de la télé réalité qui va de plus en plus loin. Il met mal à l'aise, parce que finalement il ne semble pas si exagéré que ce que l'on pourrait croire en l'ouvrant (ce n'est que mon avis, bien sur). J'avoue tout de même être un peu mal à l'aise avec le fait qu'il soit estampillé "littérature pour ados", et aussi que l'on en ai fait un film de divertissement, vu le thème. Pour moi, c'est un bouquin qui va bien plus loin que le simple divertissement pour jeunes.

Malgré le malaise en le lisant, j'ai dévoré le tome deux en une semaine par la suite, et je finis bientôt le tome trois. Je ne peux donc que te conseiller cette lecture. Pour moi, c'est vraiment une grosse et bonne surprise.

Le deuxième bouquin d'avril, est aussi une surprise pour moi, mais dans l'autre sens (oui, je suis pas vraiment douée pour le suspense, à l'inverse de Collins, tu noteras). J'ai donc été assez déçue par Nos Etoiles Contraires, de John Green.


Littérature pour ado aussi (décidément), j'ai décidé de le lire après être tombée sur la bande annonce du film tiré du bouquin, qui me semblait larmoyante à souhait. Une histoire d'enfants malades, on fait pas dans les licornes et les arcs en ciel ce mois-ci, dis moi.

Hazel est une jeune femme de 16 ans atteinte d'un cancer de la thyroïde qui a dérivé sur les poumons. Un traitement permet d'éviter l'évolution de sa maladie, mais pas de la guérir. Elle ne peut vivre sans sa bonbonne d'oxygène et se sait condamnée, sans pour autant avoir la moindre idée du temps qu'il lui reste à vivre. Un jour, lors d'une réunion de son groupe de soutien, elle rencontre Augustus, un garçon de 17 ans en rémission. Les deux jeunes vont se lier immédiatement, malgré les réticences d'Hazel à s'engager dans une histoire d'amour. La jeune fille se considère comme une grenade, prête à exploser à n'importe quel moment en occasionnant des dommages à tous ceux qui seront à proximité, et pour cette raison, refuse d'être entourée. Les deux ados vont néanmoins se découvrir des points communs, et se lancer dans un projet un peu fou.

Je ne sais pas vraiment ce que je n'ai pas apprécié dans ce livre. Bien sur, je ne suis pas restée insensible à cette histoire d'amour à durée limitée. J'ai ri, j'ai pleuré aussi, je me suis sentie révoltée. Mais je ne suis pas convaincue par le bouquin. J'ai eu la sensation qu'il lui manquait quelque chose, qu'il se contentait de survoler la situation, qu'il ratait quelque chose d'important sans pour autant moi-même réussir à mettre le doigt dessus. Pas mauvais, mais pas fabuleux non plus.

On se retrouve le mois prochain ?


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dimanche 27 avril 2014

Les lives du weekend #2

Petite semaine, manque de temps. Du coup vous aurez deux lives du weekend à la suite, et promis d'ici le grand weekend prochain, j'essaye d'écrire sur l'un de ces sujets qui me passent par la tête.

Ce weekend, on va parler de filles, pour une fois, parce que je suis tombée sur deux vidéos qui datent un peu, mais qui valent le détour.

J'aime beaucoup Nadeah. Entre sa voix sublime, son naturel rayonnant, et sa manière de bouger sur scène, je suis conquise à chaque vidéo sur laquelle je tombe. Ici, elle est accompagnée de Ben Mazué pour un morceau à la fois sexy et drôle, juste ce qu'il faut.


Après avoir lu un article sur Beatriz Luengo cette semaine, j'ai décidé de m'intéresser un peu à ce qu'elle avait fait depuis "Un dos tres" (je veux dire, à part épouser Yotuel Romero, l'un des membres du groupe cubain Orishas). Je savais qu'elle chantait encore, mais n'avais jamais fait l'effort de l'écouter un peu. Je dois avouer que les clips de la jeune espagnole me laissent assez indifférente, en revanche elle montre un talent étonnant sur les lives. Je t'ai sélectionné mon préféré, mais quelques autres traînent sur Youtube et valent vraiment le détour.


Bonne fin de weekend (ou début de semaine) en musique !
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samedi 19 avril 2014

Les lives du Weekend #1

Le weekend c'est bien, surtout quand ça dure 3 jours. On se lève un peu plus tard, on prend le temps de petit déjeuner, et de relâcher la pression après la cadence infernale de la semaine.

Le weekend, c'est le moment idéal pour les jolies découvertes. Alors je te propose un truc : Tous les weekends, je te poste une sélection de lives musicaux, récents ou pas du tout, à regarder et surtout écouter, et peut être à découvrir si jamais tu ne connais pas. Il pourront durer juste le temps d'un morceau, mais aussi être des extraits de concerts, voire plusieurs morceaux, ça pourra être filmé de façon professionnelle tout comme volé par un smartphone du public, c'est selon.

On commence ?

Ben Mazué sort un nouvel album, et a terminé récemment une petite tournée en solo, avant d'attaquer le Chamallow tour, en trio cette fois-ci. Et ces nouveaux morceaux ont l'air très très jolis. Je t'en ai réservé un pour cette semaine, mais les autres suivront pour les prochaines.


Renan Luce aussi a sorti un nouvel album. Je l'ai écouté, plusieurs fois même, et je pense que je vais t'en parler un peu ici, même si je crois que j'en attendais un peu plus. Il y'a quand même ce joli morceau, d'un père à sa fille, qui ressort vraiment au milieu des autres.



Je t'ai déjà largement parlé de Milky Chance, ils ont fait leur première télé française avec Deezer le mois dernier, pour l'émission Le Ring. Et je ne pouvais pas ne pas t'en parler ici. Tu pourras trouver sur Dailymotion et le site deezer, si cela t'intéresse, une petite interview vidéo très sympa du groupe réalisée à l'occasion.



On reste chez nos voisins Allemands, mais on change de style, avec de l'électro cette fois-ci. Moi qui ne suis pas friande de ce genre, j'avoue avoir eu un petit coup de cœur pour ce morceau du groupe Kraftwerk.


La sélection t'a plu ? On continue le weekend prochain ?
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vendredi 11 avril 2014

Ensemble c'est tout, d'Anna Gavalda

On ne peut pas vraiment dire que j'ai été très efficace dans mes lectures de mars, pas du tout même. La faute au manque de temps, aux diverses activités, la faute à Perec aussi, parce que j'ai commencé La Vie mode d'emploi, que j'ai essayé très fort deux bonnes semaines, pour finalement abandonner, dégoûtée par le manque d'intérêt total du bouquin (j'aime pas Perec, mais j'aurais tenté).

Alors après Perec, j'avais plus envie de lire, j'ai acheté un petit bouquin sur le yoga que je lis en pointillés, et j'ai commencé le premier tome des Hunger Games, mais je suis loin d'avoir fini.

Le seul livre que j'ai pu terminer en mars, c'est Ensemble c'est tout, d'Anna Gavalda.


Ensemble c'est tout, c'est l'histoire de Camille, une jeune artiste qui a fait de drôles de choix de vie, de ceux qui finissent par te jeter dans la rue un matin sans même avoir envoyé de préavis. Camille mange peu, boit un peu trop, et loge dans une chambre de bonne au septième sans ascenseur, dans les beaux quartiers à Paris.

Ensemble c'est tout, c'est aussi l'histoire de Franck, un cuisinier talentueux au sale caractère d'un restaurant parisien chic. Franck n'a pas vraiment eu l'enfance la plus douce du monde, et en est devenu un type dur, pas très sociable et franchement vulgaire. Franck vient de province, et il y a laissé sa grand mère, Paulette, cette vieille dame qui tombe un peu trop et a dissimulé tant bien que mal ce soucis pour rester le plus longtemps possible auprès de son jardin.

Philibert, c'est la glue, le liant, celui sans lequel rien n'aurait pu exister. Philibert, l'aristocrate timide, vit dans un énorme appartement haussmanien appartenant à sa famille. Enfin vit, occupe, plutôt, le temps que les droits de succession soient établis. Philibert va réunir tout ce petit monde dans ce grand espace, malgré les protestations, malgré le fait que personne ne soit fait pour se côtoyer là-dedans. Philibert, il va mélanger l'eau et l'huile sans se préoccuper des conséquences, et puis on verra bien ce que ça donne.

Anna Gavalda a un style d'écriture assez particulier, que personnellement j'ai beaucoup aimé. Quelques passages ne sont pas toujours simples à suivre lorsque l'on est fatigué (je pense en particulier à certains dialogues pendant lesquels on ne sait plus qui dit quoi), mais le roman est globalement fluide et passe tout seul.

C'est un très joli roman, plein d'émotions, négatives comme positives. La seule chose que je pourrais reprocher à ce livre, c'est le manque de réalisme de certains passages, nous éloignant parfois de ces émotions. L'auteure réussit néanmoins le pari de nous faire aimer des personnes au caractère fort et souvent antipathique, en nous montrant leur failles, leurs doutes, leurs traumatismes, mais sans tomber dans l'apitoiement. Certes, ils n'ont pas été roulés dans du coton pour être envoyés dans une vie arc en ciel, mais ils sont là, ensemble. Et tous, malgré les mésententes, vont se soutenir et se mener mutuellement vers la bonne voie, enfin, leur bonne voie, et ce grâce à, justement, ces différences qui les rendent complémentaires.

"Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences"


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dimanche 23 mars 2014

Coup de coeur : Milky Chance

Je ne suis pas particulièrement douée pour parler musique, déjà parce que la musique s'interprète et se ressent de façon totalement subjective, et aussi parce que je n'ai jamais eu les connaissances techniques pour en parler.

Par exemple, tu m'aurais dit y'a deux semaines "mais si, je te jure, tu devrais écouter Milky Chance, c'est un genre d'électro-rock avec un peu de folk et de reggae, c'est trop bien, tu vas adorer", j'aurais fait un vague ouais ouais en pensant "mais qu'est qu'il est en train de me raconter avec sa musique hybrido-n'importe quoi", et j'aurais oublié le nom du groupe en moins de 15 secondes. Et pourtant, c'est à peu près ce que je vais te dire maintenant, mais en 40 lignes au lieu d'une phrase, parce que tu me connais, j'aime bien écrire.

Source : www.blog.tape.tv
Il y'a un peu plus d'une semaine maintenant, je suis tombée sur un morceau sur RTL2, une voix posée, un rythme entêtant, une vraie originalité. J'ai accroché immédiatement sans trop savoir pourquoi. Bien sur, ils n'ont pas dit de qui était le morceau, alors je me suis retrouvée sur mon ami Google a taper des bribes de paroles dont je me souvenais. Ça a donné une recherche très bizarre mais je suis tout de suite tombée sur ce que je cherchais.

J'ai lancé une vidéo du morceau en live, parce que je suis comme ça, je juge toujours un groupe ou un artiste sur le live. Un enregistrement c'est facile, tu enregistres autant de fois que tu veux, tu lisses, les instruments, la voix, tu fais un truc calibré, un truc qui passe bien à la radio. Le live, c'est plus compliqué, y'a qu'une prise, des fois ça rate, des fois tu loupes un truc, des fois ta voix fait n'importe quoi, ou alors t'es pas au top ce jour là.

Moi j'adore les live. Les enregistrements studio, je trouve ça fadasse. Ces voix parfaites, lissées, ces instruments qui ne résonnent pas, cette musique sans aucun bruit, sans le moindre parasite, toutes ces choses parfaites m'ennuient profondément. Non, vraiment, j'aime pas les enregistrements studio. Ce que j'aime c'est l'imperfection de la scène, les voix brutes, les ratés, les regards entre les membres du groupe, leur façon de jouer avec le public, de soulever les foules, les bruits parasites, les libertés par rapport à ce que justement, on avait enregistré sur l'album.

J'adore le live, parce qu'il révèle tout le talent des artistes (ou le contraire d'ailleurs), parce qu'il leur donne une dimension humaine, imparfaite, et parce que finalement, c'est tout ça, qui rend la musique si belle.

Ce live là, c'est exactement ça, un chanteur qui a l'air d'avoir une petite crève, laissant à l'autre une phrase du refrain pour aller tousser hors micro, des sourires après ce raté, une voix qui n'a rien à voir avec celle qui a été enregistrée en studio, bien plus rauque (et follement sexy aussi, il faut le dire).


Milky Chance, ce sont deux jeunes allemands, Clemens Rehbein, guitariste et chanteur à la voix probablement entretenue par une quantité industrielle de clopes fumées chaque jour, et Philipp Dausch, DJ. Tout juste la vingtaine, et déjà un album prêt à exploser en Europe pour ces deux étudiants qui se sont rencontrés sur les bancs de la fac de Kassel.

Surtout, ne t'arrête pas à Stolen Dance, parce que c'est loin d'être le meilleur morceau de l'album. Prise d'une sorte de frénésie post coup de cœur, j'ai saigné Youtube pour qu'il me donne tout ce qu'il avait de bon sur ce groupe. J'ai découvert des morceaux divers, naviguant entre folk, rock et reggae avec un fond d'électro, mais toujours, absolument toujours, bourrés du talent terrible de ceux qui se sont bien trouvés. Un rythme nonchalant, une mélodie simple mais tellement bien faite, des variations tout au long des morceaux, avec Milky Chance, on ne s'ennuie jamais. Tu veux un échantillon ? Pas de soucis.




Finalement, je suis tombée sur une vidéo entière d'un concert, et après l'avoir vu, j'ai filé droit vers la billetterie FNAC pour être sûre de ne pas les rater dans le cas ou ils décident de faire un petit tour de notre côté de la frontière. C'est le cas, par quatre fois en mai, alors j'ai motivé du monde et pris mes places (si jamais tu es dans le coin et contaminé par le virus aussi, nous on sera à Dijon le 14 mai).


Leur premier album intitulé "Sadnecessary" sortira début mai en France. Il y'a fort à parier que les radios ne se contenteront pas de Stolen Dance tant il regorge de pépites, et c'est tant mieux. Ils seront en concert en mai avec la tournée Europavox : le 12 à Tourcoing, le 14 à Dijon, le 15 à Villeurbanne, le 16 à Nancy et le 17 à Reims.







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lundi 17 mars 2014

Previously on Instagram #3

Oulala... Il date le numéro 2 dis donc... Et puis Elsa me réclame à corps et à cris (bon, OK, j'exagère un poil) une récap Instagram, donc c'est parti !

(bon heu, on va quand même oublier ce qui est vraiment trop vieux)

Dans la catégorie Sport :

Je t'ai déjà raconté 20 fois combien mon stage de surf était terrible.



Ma louloute est ARCHI motivée avant les entraînements :


Je cherche des nouveaux rollers, parce que 17 bornes avec mes vieilles carcasses, c'était définitivement pas une bonne idée.


A mes pieds, des nouvelles chaussures de salsa. Avec des paillettes.



Dans la catégorie "Changements majeurs" :

Je suis allée chez le coiffeur. Je l'ai laissé faire ce qu'il voulait. Tout le monde trouve ma coupe géniale, mais moi, trois mois après, j'arrive toujours pas à m'y faire.




Je lis aussi, grâce à Kobo et à Elsa.




Dans la catégorie "J'aime toujours autant mon chat" :


Même s'il est envahissant...



Dans la catégorie "Les autres ont dit" :

J'aime beaucoup trop les citations je crois.








Dans la catégorie "Divers" :

J'ai fait un vol plané dans les escaliers, vous pouvez applaudir, oui oui.


J'ai aimé prendre un verre à La Base, à Lorient, pendant mes vacances de Noël.


Et j'ai fait les soldes, aussi.



Des fois, la Franche Comté, ça peut être joli. Enfin le ciel, surtout.


Et voilà ! Je vous souhaite une très belle soirée et je reviens vite avec un post musique, parce que je suis obligée de partager mon dernier coup de coeur avec vous tellement c'est bon...
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